lundi 7 décembre 2009

Licenciements pour "inaptitude": les Cadres en première ligne !

Un article, paru dans le quotidien gratuit "20 minutes" d'aujourd'hui (ci-dessous), révèle ce que nous dénonçons depuis longtemps: les Cadres sont les premiers concernés par les licenciement au motif d'inaptitude !

Au delà de cette confirmation, l'augmentation du nombre de licenciement, quelle qu'en soit la cause, est très inquiétante.

N'hésitez pas à nous contacter avant qu'il ne soit trop tard !

jeudi 3 décembre 2009

Stress des Cadres: ça empire !

Le dernier baromètre stress CFE-CGC confirme l'état de stress, voire l'aggravation, vécu par le personnel d'encadrement...

Pour télécharger ce baromètre "Opinionway/CGC" n° 13 d'octobre 2009, cliquez sur ce lien !

lundi 30 novembre 2009

Stress, Grippe, Pollution, Travaux de réhabilitation, Transports, Manque de locaux... une solution ? Le Télétravail !

Selon le Centre d'Analyse Stratégique (CAS), le télétravail pourrait concerner jusqu'à 50% des emplois d'ici une dizaine d'années !

La CFE-CGC Radio France préconise la mise en place de ce système, dont nous pensons qu'il pourrait améliorer la qualité de vie des salariés de notre Maison ronde: temps perdu dans les transports en communs (ou individuels... motorisés !), pandémie, travaux de réhabilitation, manque de locaux...etc: contactez-nous si vous pensez que votre poste pourrait être concerné par le Télétravail.

Pour consulter le rapport du CAS, cliquez ici !

lundi 9 novembre 2009

Elections professionnelles à Radio France : que les abstentionnistes du premier tour prennent leurs responsabilités !

Avis à la population : on recherche 774 salarié(e)s, électrices/électeurs dans le collège 2 sur Paris... Après les élections, il sera trop tard pour se plaindre de la monochromie du syndicalisme à Radio France !

mardi 3 novembre 2009

Justice à Radio France: c'est le grand retour du cultissime "Tribunal des Flagrants Délires" !!

Pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi nos aventures judiciaires (il y en a !), voici un tout nouvel épisode : notre syndicat demande au Tribunal d'Instance l'annulation pure et simple des élections professionnelles, dont le premier tour s'est déroulé les 20 et 21 octobre dernier.

Audience publique mardi 24 novembre à 13h15 : le Tribunal d'Instance est situé dans les locaux de la Mairie du 16°, à l'angle de l'avenue Henri Martin (n°71) et de la rue de la Pompe, au fond de la cour à gauche. Entrée gratuite, venez nombreux !

Hasard du calendrier : le jour où la convocation ci-dessus est signifiée à la Direction de Radio France, ainsi qu'à tous les syndicats de Radio France, nos ami(e)s de la CFTC sortent le tract ci-dessous, qui reflète parfaitement notre position ainsi que nos accusations.
Et lorsque nous lisons en fin de page 2 : "pourquoi voter pour la CFTC ?", les réponses nous correspondent également en tout point.
Assurément, de telles convergences de vue ne peuvent que déboucher sur des actions en Justice concertées: les fans se réjouiront donc du retour attendu du très regretté "Tribunal des Flagrant Délires"...à la différence qu'en lieu et place des Ô combien talentueux Claude Villers, Pierre Desproges, Luis Régo...vous pourrez "admirer" et "applaudir" (ou pas !) les représentant(e)s et avocat(e)s de la Direction et des organisations syndicales de Radio France, une vraie Présidente du Tribunal ainsi que notre président de la Fédération des Médias de la CFE-CGC, le redoutable ténor des prétoires Jean-Jacques Cordival.



lundi 2 novembre 2009

Augmentés, les cadres ? … Trop simple pour être vrai !

Les salaires des cadres augmenteraient ? Ah, bon ! Certainement pas globalement !

Téléchargez l'enquête exclusive CFE-CGC/Opinion Way de septembre 2009, sur le pouvoir d'achat réel des Cadres, en cliquant sur ce lien.

Il faut y regarder de plus près… Évidemment, annoncez indistinctement que les cadres, comme s’il s’agissait d’une catégorie homogène, sont augmentés, et vous ferez recette !
Haro sur ceux qui, avec d’autres, sont les premiers à faire avancer le pays !

Qui songera que la crise se traduit par un surcroît de mobilité qu’il faut quand même bien compenser, au moins partiellement ?
Qui rappellera que la pression fiscale en forte augmentation, touche d’abord les cadres qui, eux, payent intégralement l’impôt ?
Qui ira regarder si la perte de pouvoir d’achat du revenu disponible dûment enregistrée par l’enquête CFE-CGC continue ses ravages ?
Qui rappellera que ni le salaire médian ni le salaire moyen des cadres n’ont bougé ?
Qui se souviendra qu’il faut combattre les excès des salaires individualisés, source de pression de toutes sortes ?

La CFE-CGC ne partage pas les réactions enregistrées à la parution des chiffres de l’APEC.
Elle préfèrerait que l’on rappelle que trop de salariés sont classés en catégorie cadre juste pour pouvoir être mieux exploités et payés « au mérite », c'est-à-dire en dessous du plafond de la Sécurité sociale, en dessous du salaire charnière de l’AGIRC…
S’ils sont classés cadre, c’est aussi pour pouvoir dispenser l’entreprise du paiement des heures supplémentaires.

Quant à se souvenir de ce qui se passe lors d’un accident du travail, à savoir que l’indemnité ne couvre qu’une partie du salaire cadre, et qu’en plus certains voudraient la fiscaliser…

Lorsqu’un pays s’acharne ainsi à l’encontre de l’une de ses catégories les plus essentielles à son fonctionnement, il ne faut pas s’étonner qu’il aille bien mal !

jeudi 29 octobre 2009

Philippe Val serait de gauche: il y aurait danger pour l'indépendance de France Inter ?

Stupeur dans le microcosme de l'audiovisuel public : la nomination de Philippe Val, dont tout le monde savait qu'il était un ami intime de Carla Bruni-Sarkozy, dont tout le monde sait qu'il a été nommé sur proposition du Président de la République... en même temps que Jean-Luc Hees, eh bien cette nomination du même Philippe Val à la tête de France Inter causerait "un préjudice réel" et "pose la question de l'indépendance de France Inter", rien que ça !

Qui dit ça ? un syndicat de gauche... enfin, il nous semble !?
Dans un tract intitulé "Sur la cheminée des Sarkozy"... Sarment d'Hypocrite ?
En tout cas un syndicat qui fait mine de découvrir l'évidence, en jouant les vierges effarouchées.
Et qui, au passage, émet de sérieux doutes quant à l'intégrité,
la déontologie, le libre arbitre et la liberté de penser des journalistes, chroniqueurs, animateurs...pour faire court tous les collaborateurs de France Inter !

Alors là, ça fait peur: si un syndicat de gauche reproche au Président de la République de droite de nommer des gens de gauche... pourvu que ce même Président de la République, dans sa grande perfidie, n'ait pas en plus nommé un P-DG de Radio France sans étiquette affichée (qui préfèrerait garder ses idées politiques pour lui... comme on le comprend !), sinon c'est l'indépendance de Radio France dans son ensemble qui serait alors gravement en péril !
Mais indépendance vis à vis de qui, de quoi ? De leur idéologie ? De leur dogme ? De leur intolérance ?

Comme disait le regretté Pierre Dac: "quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on a raison de penser ce qu'on pense !"


mercredi 28 octobre 2009

Elections professionnelles à Radio France : qui perd gagne ?

Les élections du Personnel n’en finissent plus de faire jaser.

Certains scores affichés officiellement par la Direction sont faux : notre score et celui du SNJ ont été calculés sur l’ensemble des personnels de Radio France.

Or, chacun sait à présent que nous sommes des syndicats catégoriels ; notre score doit donc être calculé sur les résultats des collèges 2 et 3, et pour le SNJ, uniquement sur le collège 3.

S’agissant du SNJ, un autre syndicat qui se fait également appeler SNJ (ajoutant sous son logo les mots audiovisuel et FO en tout petit, ce qui nous fait SNJA-FO) « claironne » sur son blog avoir atteint les 10% à l’occasion du 1er tour des élections au Comité d’Entreprise.

Clairon ou pipeau ?

Soyons clairs : si, pour les élections des Délégués du Personnel, deux listes distinctes SNFORT et SNJA-FO ont bien été déposées, en revanche, pour les élections au CE, seule une liste « FO » était présente.

D’après la direction, cette liste unique « FO » a obtenu 11,9 % au niveau global de l’entreprise Radio France, ce qui rend cette organisation syndicale représentative, et nous la félicitons sincèrement.

Ce faisant, le syndicat SNJA-FO n’ayant pas présenté de liste aux élections « CE » ne peut valablement être déclaré représentatif.

Ou alors, il y aurait eu, au sein même de la liste « FO », un accord de répartition des voix qui donnerait 10,01 % au SNJA-FO ? Cela équivaudrait alors à ne créditer le SNFORT que de la différence, soit 1,9 % ?

Tout cela n’est pas très clair… et nous avons demandé à la direction de Radio France de préciser, de manière officielle, quels syndicats sont réellement représentatifs.

Pourquoi cette explication un peu rébarbative, il faut bien l’avouer ?

Tout simplement parce que la CFE-CGC a contesté, devant le Tribunal d’Instance, la légitimité des deux listes présentes au nom de Force Ouvrière : SNFORT et SNJA-FO !

Que dans les documents fournis par les avocats de Force Ouvrière, il apparaît clairement :

- que le SNJA-FO n’existe officiellement (dépôt légal) sous cette appellation que depuis le 7 août 2009,

- que les protocoles d’accord préélectoraux ont été signés, au nom du SNJA-FO, bien avant cette date,

- que l’avocate commune aux deux syndicats FO nous affirme que le SNJA-FO a déposé la marque SNJ, et peut donc s’appeler indifféremment SNJ-FO ou SNJA-FO,

- qu’une simple vérification sur le site de l’INPI (Institut National la Propriété Intellectuelle) prouve que cette affirmation est mensongère, et que seul le Syndicat National des Journalistes (vrai SNJ) a déposé la marque SNJ !

Alors ? Quel intérêt y’a t-il à travestir la vérité, à embellir l’évidence ?

jeudi 22 octobre 2009

Lettre ouverte à la minorité silencieuse !

Les élections professionnelles viennent de se dérouler.
Bonne nouvelle pour la CFE-CGC: notre candidate Nora Bedrouni, animatrice sur l'antenne de France Bleu Creuse, est élue Déléguée du Personnel avec 39% des suffrages. Toutes nos félicitations !


En revanche, sur Paris, nos espoirs de voir notre travail récompensé ont été déçus.
Nos actions ou notre communication ne vous ont pas séduit(e)s ?
Quoi qu'il en soit, nous remercions sincèrement nos adhérent(e)s et nos sympathisant(e)s, fidèles ami(e)s qui nous ont fait confiance en votant pour nos listes.

Nous félicitons également nos collègues de la CGT pour leur succès, preuve que l'action de ce syndicat toujours leader a été plébiscitée, sans doute au grand dam de son dauphin qui clamait déjà sa "mort" annoncée (propos entendus).

Pour en revenir à une analyse rapide du scrutin, on constate que 1.633 salarié(e)s n'ont pas voté dans nos collèges (2 et 3), soit près de 45 % : chers collègues abstentionnistes, vous êtes la première force syndicale de Radio France !

A nous de vous donner envie, à l'occasion des prochaines élections, de vous exprimer par votre vote, et non votre silence.

Cadres, Agents de maîtrise et Techniciens de Radio France, sachez que la CFE-CGC ne lachera sur rien: ni sur ses valeurs, ni sur ses convictions, ni sur son apolitisme, ni sur sa faculté de proposer des idées... et qui sait ? Lorsque vous aurez besoin de nous, nous serons là pour VOUS !

lundi 19 octobre 2009

Radio Magouilles, on en a…

Après le fameux sketch des Inconnus « Télé Magouilles », voici à présent (en moins fameux) la version radiophonique !

Avant les deux journées d’élections, mardi 20 et mercredi 21, plusieurs informations essentielles méritent de vous être communiquées en urgence :

- Le protocole d’accord préélectoral, document qui régit l’organisation des élections, vient d’être contredit par la Direction Générale Ajointe, en charge du Dialogue Social.
En effet, ce document précise clairement le mode de dépouillement du premier tour des élections représentatives des personnels, à savoir : « Dépouillement : Paris : Mardi 20 et Mercredi 21 octobre à l’issue du scrutin direct… »
Or, dans le Texto adressé au personnel mercredi 14 octobre sous le titre « Élections professionnelles 2009 : rappel des modalités de vote… », la DRH précise : « Le dépouillement est prévu à l’issue du scrutin direct, soit le mercredi 21 octobre 2009 à partir de 18h00. »
OUI, mais voilà…un accord est un accord. La CFE-CGC ayant refusé de signer cet accord est très à l’aise pour dénoncer ce revirement de la Direction de Radio France : cet accord préélectoral, signé par la majorité des organisations syndicales fait office de règlement officiel des élections qui se dérouleront demain et après-demain.
Le changement des règles - pourtant clairement détaillées - est illégal, et donc contestable en Justice !

- Puisque nous évoquons la Justice, il est bon que chacun sache ce qu’il se passe réellement autour de ces élections en matière de contestation judiciaire, et ce par souci de transparence, car comme dit le proverbe : « qui n’entend qu’une cloche… n’entend qu’un son » !

En réponse à une attaque indigne par voie de tract, notre syndicat a saisi le Tribunal d’Instance afin de faire annuler les deux listes SNFORT et SNJ-FO (Délégués du Personnel, collège 2), la Loi n’autorisant pas une organisation syndicale - en l’occurrence « CGT-Force Ouvrière », plus connue sous son pseudo « FO » - à déposer deux listes dans le même collège.
Ce que contestent de concert Radio France et FO : connivence ? arrangement ? ignorance feinte ? La complicité affichée entre l’avocate de Radio France et sa consœur, l’avocate commune aux deux syndicats SNFORT et SNJ-FO était troublante, au cours de l’audience qui s’est déroulée mercredi 14 octobre.
Cette audience a tourné court: l'avocate de Radio France a tenté de donner 10 minutes avant l'audience, sans succès, ses conclusions et pièces au président de notre syndicat, Jean-Jacques Cordival.
Plus fort: l'avocate des syndicats affiliés à FO a tenté de faire la même chose... dès son arrivée... avec 20 minutes de retard !
Devant cette absence évidente de débat contradictoire, la Présidente du Tribunal d’Instance a ordonné le renvoi (report) de cette audience au mardi 27 octobre, soit une semaine après le premier tour des élections.
Bien évidemment, personne ne peut prévoir à l’avance une décision de Justice, et la CFE-CGC ne peut préjuger ce que décidera Madame la Juge, bien que notre argumentation soit basée sur une jurisprudence issue d’un arrêt de la Cour de Cassation.
Cependant, en maintenant les élections des Délégués du Personnel sur Paris, la Direction de Radio France prend ainsi le risque, pour le cas où la Justice donnerait raison à la CFE-CGC,
que cette élection soit purement et simplement invalidée. Rien que ça !


- D’autre part, nous avons eu connaissance d’un problème rencontré par un électeur par correspondance : le bulletin de vote d’un syndicat n’était pas présent dans l’enveloppe « matériel de vote » expédiée par la Direction, et d’autres étaient en revanche présents en double. De mieux en mieux !
- Mais la palme de l'amateurisme ira à la région Grand-Centre: l'adresse inscrite sur les enveloppes de vote par correspondance est obsolète !
Si l'huissier de Justice a bien ouvert, comme prévu, une boîte postale pour ces élections 2009... l'adresse pré-imprimée sur les enveloppes est celle... des élections 2006 !
Ce sont les cadres de la Poste qui ont apporté à la direction de la région Grand-Centre un sac de courrier (bulletins de vote, quand même...) pour lequel ils n'avaient pas de destinataire valable.
La direction d'habite plus à l'adresse indiquée ? Pourtant, c'est bien la direction de Radio France qui a souhaité regrouper les deux CE de la région Centre en un seul ?

- Si on ajoute à cela la discrimination qui nous a handicapés pendant 6 mois, les menaces de la part de la Direction... on est en droit de se demander s’il ne serait pas temps de moraliser des pratiques plus que douteuses, en donnant un grand coup de pied dans cette fourmilière ?

Vous en avez les moyens,
ils s’appellent « bulletins de vote » !


mardi 13 octobre 2009

Elections Professionnelles des 20/21 octobre: à VOUS de jouer !

Cela ne vous aura pas échappé: mardi 20 et mercredi 21 octobre, vous êtes appelés à élire vos représentants syndicaux, à l'occasion des élections représentatives des personnels.

Vous avez déjà lu beaucoup de choses à ce sujet... et vous avez donc compris combien il est important, pour la survie des syndicats à Radio France, d'obtenir 10% des suffrages au PREMIER tour des élections aux Comités d'Entreprise.

Que dire de plus qui pourrait vous inciter à voter pour le SNPCA (Syndicat National des Personnels de la Communication Audiovisuelle) CFE-CGC ?

Tout simplement que nos candidats sont des personnes comme VOUS, des professionnels de Radio France... et non pas des professionnels du syndicalisme ou des descendants des dynasties syndicales de l'audiovisuel public !
Que vous votiez ou pas pour nos idées, nos actions, nos valeurs... ne changera pas notre façon d'être ou de penser.
Nous avons tellement entendu ce type de phrase couperet, à propos des syndicats: "tous pourris", "y'en a pas un pour racheter l'autre", "ils ne pensent qu'à eux", ou la version plus "rustique": "c'est tout pour leur g...." etc, qu'on ne peut pas faire grand chose pour vous détromper, à part vous expliquer, ci-dessous, qui nous sommes et ce que nous faisons. Rien d'autre !

En tous cas, pas de promesses électorales démagogiques, du style "si vous votez pour nous, on vous promet les meilleures conventions collectives du monde", "si nous sommes les patrons des CE, vous pourrez aller gratuitement aux concerts et spectacles...vos enfants auront le meilleur Père-Noël de leur vie...", et autres "si...si...si..."
VOUS seul(e) avez les cartes en mains, et pouvez redessiner le paysage syndical de Radio France !

Si vous pensez qu'un syndicat catégoriel réellement indépendant - qui s'engage à informer, conseiller et défendre les Cadres, les Agents de maîtrise et les Techniciens et qui n'obéit à aucune idéologie politique - a sa place à Radio France, alors vous nous donnerez votre voix.
Sinon ?, eh bien nous continuerons notre activité radiophonique, comme VOUS... et reprendrons notre bâton de pèlerin afin de vous expliquer à quoi nous servons, sans amertume.

Avant de vous décider, lisez notre profession de foi, ci-dessous... puis votez !




Votez pour qui vous voudrez, mais VOTEZ !!

vendredi 9 octobre 2009

Souffrance au travail, Stress... le Gouvernement répond à nos inquiétudes !

Xavier Darcos, Ministre du Travail, vient d'annoncer que les entreprises de plus de 1.000 salariés devront obligatoirement négocier avec les partenaires sociaux sur la question du stress au travail.

La CFE-CGC a toujours été en première ligne pour dénoncer la souffrance au travail à Radio France, et encore très récemment: cliquez ici !

Face à la vague de suicides chez France Télécom ou Renault, le Ministre a dévoilé son plan d'urgence sur les risques psychosociaux; même si celui-ci n'est pas parfait, il a le mérite de mettre officiellement sur la table ce que nous déplorons vigoureusement depuis si longtemps.

Nous saluons donc cette démarche, qui va dans notre sens. Espérons qu'ENFIN la Direction de Radio France prendra au sérieux nos alertes et appels au secours !

jeudi 8 octobre 2009

SUD contre SNJ: nouveau sketch des "Frères Ennemis" ?

Dans un tract daté d'hier, mais diffusé aujourd'hui, le syndicat SUD explique pourquoi il demande l'annulation d'un accord concernant le recours aux occasionnels journalistes.
Jusque là, rien à redire...nous sommes même d'accord avec eux, ayant également maille à partir avec la Direction concernant l'utilisation abusive et totalement illégale de CDD !

Sauf que SUD se contente d'évoquer "...un accord signé par la Direction de Radio France et un syndicat catégoriel."

Nous souhaitons préciser simplement que le syndicat catégoriel en question n'est pas la CFE-CGC mais l'autre (nous sommes deux à Radio France !), le SNJ (Syndicat National des Journalistes), que SUD a réussi à ne pas citer une seule fois dans son tract.
Dans le genre "je t'aime, moi non plus", on n'a jamais fait aussi franc : nous, au moins, n'hésitons pas à appeler un chat... un chat !

Et pour une fois que la CFE-CGC n'est pas accusée de tous les maux par ses collègues, nous aurions préféré ne pas être obligés de faire cette mise au point !



mercredi 7 octobre 2009

Conventions collectives: exercice du droit d'opposition sans nous ?

Les syndicats n'ayant pas signé l'accord de méthode ont exercé leur droit d'opposition... et nous ont juste "oubliés" au passage: dommage, l'ensemble des syndicats non-signataires de l'accord de méthode auraient été présents !

Pourtant, nous avions informé (mails, tracts, de vive voix...) nos collègues qu'en cas d'opposition, nous étions solidaires.

Bien sûr, la CFE-CGC ne représente actuellement que 3% des voix (chiffres 2006), 3% qui ne pèsent pas bien lourd lorsqu'il faut réunir 50% !

Est-ce cependant une raison pour nous mépriser ?
Est-ce notre action contre Force Ouvrière qui nous vaut cette mise en quarantaine, du style: "...ce sont nos 11% contre leurs 3%..." ? Silence radio: à Radio France, c'est un comble !

Soit ! A nous de prouver que nous pouvons peser plus lourd à l'occasion des prochaines élections professionnelles à venir !

Rappelons simplement et en toute modestie (tu parles !) que
la CFE-CGC est redevenue la première force syndicale nationale dans le collège Encadrement, aux dernières élections prud'homales de décembre 2008 !

Cadres, Agents de maîtrise et Technicien(ne)s de Radio France,
vous seul(e)s avez le pouvoir de redistribuer les cartes de la représentativité syndicale, et ce pas plus tard que les
20 et 21 octobre prochains !

Nous avons besoin de vous autant que vous aurez (qui sait ?) besoin de nous...

Ensemble, faisons avancer VOS idées !!!

Grève du 9 novembre: programme unique ou programme commun ?

S'achemine-t-on vers une grève sur l'ensemble des antennes de Radio France le 9 novembre ?


Pour remplacer le programme unique (dont nous ne connaissons pas encore le contenu) prévu en ce jour anniversaire ("Chute du mur de Berlin", le 9 novembre 1989... pour celles et ceux qui auraient raté l'info !), la direction serait alors amenée à diffuser un "programme commun" (quel pied de nez !), depuis le fil musical "Bleu Modulation", France Bleu obtenant ainsi plus que de simples décrochages d'information...

Voici, pêle-mêle, quelques idées de sons à diffuser, comme des clins d'oeil sympathiques aux diverses radios du groupe:

- concert solo du violoncelliste Mstislav Rostropovitch,
- interview de Bernard Stasi sur ses dossiers,
- Le Jeu des Mille Marks,
- Pink Floyd "The Wall",
- Berlin "Take my breath away",
- Daniel Balavoine "Lady Marlène",
- Jean Guidoni (si, si...) "CheckPoint Charlie gesang",
- Nena (Ouest) "99 Luftballons", "enchaînée" avec Nina Hagen (Est) "Revolution Ballroom",
- rediffusion du match de Coupe du Monde de football RFA-RDA du 22 juin 1974 à Hambourg, bien que le match de handball RFA-RDA, à l'occasion de la Coupe du Monde 1974, soit plus radiophonique (14 à 14),
- des sujets sur Goethe, Nietzsche, Wagner... tous trois étudiants à l'université de Leipzig...


...toutes vos idées (dans cet esprit potache) seront les bienvenues !

Et si la grève ne perturbe pas l'antenne le 9 novembre ?
Ces suggestions pourraient tout de même être utiles ?

lundi 5 octobre 2009

Vous connaissez le point commun entre France Télécom et Radio France ?...

..."le mot France ?"...pour l'instant !

On nous signale que, dans notre belle Maison ronde où il fait si bon vivre, il existe un (des ?) service(s) où certain(e)s salarié(e)s sont harcelé(e)s moralement, dénigré(e)s systématiquement, brimé(e)s méthodiquement, humilié(e)s publiquement, menacé(e)s physiquement voire... harcelé(e)s sexuellement !

Cela se passe en Europe, en France, à Paris, dans le 16° arrondissement, dans l'audiovisuel public, en 2009... et c'est inadmissible !

Avant que ces pratiques d'un autre âge (ou d'autres continents) n'entachent - de manière indélébile - l'image de Radio France, nous avons demandé audience à la Direction, en espérant qu'elle saura prendre au sérieux cet appel au secours !


samedi 3 octobre 2009

Les Cadres et leur pouvoir d'achat: la CFE-CGC en première ligne !

Téléchargez la toute nouvelle enquête OpinionWay/CFE-CGC sur le pouvoir d'achat des cadres, en cliquant sur ce lien

Le SNJ et SUD Radio France "Solidaires" ?

A peine avions-nous communiqué sur notre saisine du Tribunal d’Instance, que des âmes "bien" pensantes nous informaient que SUD Radio France et le SNJ étaient dans le même cas de figure que les syndicats de Force Ouvrière.

Bien sûr, nous étions au courant depuis belle lurette que les syndicats SUD Radio France et SNJ (Syndicat National des Journalistes, le vrai… !) étaient en cousinage, affiliés à la même union syndicale nationale : Solidaires (la preuve ici) !

Seulement voilà, malgré nos différents, nos "prises de bec" et nos échanges vifs et musclés, ces deux syndicats n’ont jamais avancé à visage couvert: nous les connaissons et les respectons pour ce qu’ils sont, même si la réciproque n’est pas vraie, en témoignent les propos arrogants, irrespectueux voire haineux de certains de leurs chefs de meute : "…Tu ne te contentes pas d’écrire des conneries, tu en dis aussi !" (même quand on se contente de retranscrire VOS aboiements hors sujet ?), "CE unique : la honte !" (quel CE unique ?), "CGC ? qui ?" (visitez donc notre site !), "…petit syndicat !" (1er dans le collège encadrement aux dernières élections prud’homales de décembre 2008 !)… etc !

Après tout, 2° soliste n’est pas synonyme de virtuose et tous les journalistes ne sont pas lauréats du Pulitzer… et la vie syndicale est ainsi faite que l’arrivée d’un nouveau convive - certes plus gourmand que ses prédécesseurs - devant le "gâteau" exacerbe les inimitiés bien naturelles : "plus on est de fous, moins y’a de riz !" (encore Coluche, décidément, il avait tout compris !)

Nous ne jouons pas dans la même formation, respectons simplement nos styles et nos différences !

Une confédération historique comme la CFE-CGC ne s’abaisse pas à attaquer des syndicats qui obtiennent leur légitimité et leur représentativité sur le terrain !

Bien que n’ayant pas la même approche des réalités économiques et sociales, nous respectons nos collègues… tant qu’ils (elles) restent intègres, ne dépassent pas les bornes et respectent le pluralisme des idées, sans tenter d’imposer leur pensée unique: ne jamais confondre intégrité avec intégrisme !

Pour en finir, si des confrères (et sœurs) des autres syndicats souhaitent contester les listes concomitantes SNJ et SUD Radio France dans les élections CE et DP à venir… qu’ils (elles) ne se gênent surtout pas pour faire un copier-coller de la jurisprudence, mais de grâce, qu’ils (elles) cessent de s’imaginer que nous sommes manipulables !

Nous prenons nos responsabilités, tant dans nos écrits que dans nos actes, et si chacun prenait exemple, les salariés cesseraient de se détourner des syndicats en maugréant : "tous pourris… ; ils ne pensent qu’à eux… ; y’en a pas un pour rattraper l’autre…" et autres phrases trop souvent entendues, parfois assorties de noms d’oiseaux, poissons et autres canidés !

vendredi 2 octobre 2009

Nul n'est censé ignorer la Loi: la CFE-CGC Radio France a saisi la Justice !

Puisque nos ex-amis de FO ont tiré les premiers, nous étions fondés à répliquer:

La CFE-CGC a ainsi saisi le Tribunal d'Instance, mercredi 30 septembre, afin de contester les listes présentées dans le même collège par le SNFORT (Syndicat National FO Radio Télévision) et le SNJ-FO (Syndicat National des Journalistes-FO), affiliés tous deux à l'organisation syndicale "CGT-Force Ouvrière", plus connue sous le nom de FO ("le syndicat qu'il vous faut", disait Coluche !)

Le Code du Travail et la jurisprudence sont clairs: "...les syndicats d’une entreprise affiliés à la même confédération représentative sur le plan national ne peuvent présenter qu’une seule liste de candidats au nom de la confédération nationale lors des élections professionnelles dans l’entreprise..."

Pour consulter l'arrêt complet de la Cour de Cassation, cliquez sur ce lien !

Par conséquent, c'est le Juge d'Instance qui décidera à présent si les listes de nos ex-amis peuvent cohabiter dans le même collège.

"Lorsque la gentillesse et la patience ne sont pas récompensées... il faut parfois durcir le ton !" (Rambo 1, 2, 3...)

Et pourtant, les salariés ont tant besoin
(et rêvent...) d'une vraie union syndicale !
.

Notre P-DG nous écrit au sujet de la journée spéciale du 9 novembre !

Dans un fax reçu à 11h07, Jean-Luc Hees informe les organisations syndicales qu'il a décidé d'introduire des créneaux d'information à la disposition des stations locales de France Bleu.

Déjà favorable à ce projet ambitieux, la CFE-CGC ne peut que se réjouir que notre président fasse un grand pas (pour l'humanité ?) vers nos collègues hostiles à cette idée.


Ouverture de la chasse ? NON, c'est juste la campagne électorale qui démarre !


mercredi 30 septembre 2009

FO nous attaque...même pas peur, même pas mal !

En réponse à l'attaque méprisable de nos ex-amis de FO, voici notre mise au point:

Dans un tract publié ce soir, mais daté d'hier, le syndicat "CGT-Force Ouvrière" de Radio France (ah bon ? vous ne connaissiez pas leur véritable nom ?) se permet de juger notre position sur la non-signature d'un avenant au protocole d'accord préélectoral, en des termes qui fleurent bon le début de campagne électorale (ça promet !): "La CGC a refusé de signer ce document, révélant ainsi son mépris envers les artistes intermittents qui sont des piliers de la production à Radio France. Intermittents, restez précaires et sans voix !".

Comment répondre à ce genre d'attaque sournoise, frisant la dénonciation calomnieuse, sans se mettre soi-même en position de prévenu dans une affaire de diffamation publique, délit pénal comme chacun sait ? Par l'humour... mais également par une explication.

Depuis le premier jour des négociations du protocole d'accord préélectoral, la CFE-CGC a tenté de faire accepter sa spécificité catégorielle: syndicat au service des Cadres, Agents de Maîtrise et Techniciens, spécificité légitimement reconnue dans la nouvelle Loi sur la représentativité syndicale du 20 août 2008.

Malheureusement, notre demande de distinguer notre électorat parmi les différents métiers (tous estimables !) de Radio France, n'a pas abouti.
Pourtant, le principe des 6 collèges pour les élections DP 2006 pouvait très bien être appliqué pour les élections CE 2009: ouvriers, agents de maîtrise/techniciens, cadres, musiciens/choristes, journalistes, cachetiers/intermittents du spectacle... mais NON ! la seule idée que la CFE-CGC puisse sauver sa tête dans ces élections "guillotine" donnait des boutons à certains ayatollahs du syndicalisme... ou de la DRH "...je ne vous ferai pas de cadeau..." !
Nous avons donc été contraints de ne pas signer ce protocole d'accord préélectoral, ce qui nous a tous conduits devant la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi.
Avant même que la décision de la DDTE ne soit rendue, que n'avons nous reçu comme coups sur la tête, chacun (DRH et syndicats) nous accusant de provoquer le CE unique !

Las !, les CE régionaux n'ont pas été égratignés (à part en région Centre, mais ça n'est pas de notre faute !)... et nous avons répondu aux attaques, comme il se doit.

Cette fois, le missile courte-portée vient de nos "amis" de FO, soit !
C'est donc ainsi qu'ils conçoivent une campagne électorale digne ? Très bien...

Qu'ils sachent simplement que je suis moi-même un ex-cachetier/intermittent du spectacle qui, après avoir causé dans le poste qui ne s'appelait pas encore "Bleu", à Melun puis Avignon, a été pendant 22 ans programmateur musical -depuis sa création le 1er décembre 1986- du fil musical des radios locales baptisé "Modulation France", devenu depuis "Bleu Modulation".
Cachetier-Intermittent pendant 18 ans, sans un seul jour de carence (trop fort, l'audio-visuel public !), puis intégré en B21-1 depuis le 1er janvier 2004 (sans aucun avancement ou promotion depuis !) pour être précis et complet.
Le fait que je sois, comme de nombreux collègues cachetiers-intermittents, "précaire et sans voix" pendant 18 ans n'a JAMAIS intéressé le moindre syndicat, mis à part bien sûr le SUPART que j'avais rejoint à l'époque de mon intermittence précaire et aphone.

Oser accuser aujourd'hui la CGC Radio France, dont je suis le Délégué syndical central depuis 1 ans, de mépris pour mon ancienne corporation, alors que j'ai toujours défendu (et que je continue...) les cachetiers, intermittents, CDD et plus largement tous les précaires, c'est tout simplement minable.
Nos tracts "Salarié-e-s au rabais", "Faux cachetiers, vrais CDI...nul n'est censé ignorer la Loi !" ou encore "Le Code du Travail pour les Nuls" font foi !

Il suffit d'ailleurs de consulter nos listes électorales pour y trouver des intermittents, dont un ayant plus de 30 ans de maison (vraiment trop fort l'audio-visuel public !)... mais à quoi bon expliquer ?

Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage !

Mais peut-être faut-il voir dans cette attaque au bazooka pour écraser un papillon une certaine angoisse de disparaître du paysage syndical de Radio France ?
Peut-être que la fuite de nos "cerveaux", délégués syndicaux CFE-CGC qui ont souhaité sauver leur mandat en rejoignant les listes de candidatures FO, ne suffit pas à rameuter les foules ?
Nous vous laissons bien volontiers nos "transfuges"... pourvu que nous récupérions vos voix !

La guerre est donc déclarée, avant même le début de la campagne officielle ?
Très bien, nous n'aurons pas versé le premier sang... mais nous rendrons coup pour coup !

Et comme vous le précisez dans votre tract mouillé d'acide: "Salariés soyez vigilants, c'est votre avenir qui est en jeu" !


Alain Neau
Délégué syndical central de la CFE-CGC Radio France





La CFE-CGC Radio France citée dans "La Correspondance de la Presse" du 28.09.09 !


Conventions collectives et signatures de l'accord de méthode: "chien qui aboie ne mord pas" !


Souffrance au travail: Harcèlement, Stress, Management "façon puzzle"... les salariés n'en peuvent plus !







mardi 22 septembre 2009

Les lamentations du mur: chasse à l'homme ou délit de sale gueule ?

9 novembre 2009: Radio France fêtera (ou pas ?) le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin !

Devant le tollé (presque) général suscité par l'idée qu'à eue Jean-Luc Hees de faire revenir, pour moins de deux mois, un ex-salarié de Radio France, nous souhaitons livrer -c'est toujours notre droit, la pensée unique syndicale n'étant pas encore imposée- notre sentiment sur cette "affaire".

Certes, il y a dans cette maison des personnes certainement très capables de mettre en place un événement tel que celui annoncé, en l'occurence une journée spéciale "antenne commune".
D'aucuns verront dans cette journée une négation du pluralisme radiophonique de Radio France, nous y voyons plutôt une formidable chance de faire connaître à TOUS nos auditeurs TOUTES nos activités !
Chacun sait qu'un auditeur de France Musique n'écoute pas le Mouv' et qu'un auditeur de France Culture écoute rarement une locale de France Bleu (exemples au hasard, on peut extrapoler...), il suffit de lire les divers blogs consacrés à ce "scandale" du 9 novembre pour en être informés, sinon convaincus: nos auditeurs sont très fidèles à "leur" chaîne et, il faut bien l'avouer, assez sectaires.
Leur faire découvrir des produits d'autres chaînes ne peut pas leur faire de mal: pluralisme, diversité, choix, éclectisme... sont bel et bien les richesses de la radio publique !?

Cet événement pourrait en être la vitrine idéale:
"le savoir-faire...c'est bien, le faire savoir...c'est mieux !"

Cela dit, on reproche à Jean-Luc Hees de signer un chèque, pour moins de 2 mois de travail, à un ex-collaborateur de la maison parti avec des indemnités ?

Mais alors, pourquoi ces mêmes dénonciateurs vertueux n'ont-ils pas crié au scandale lorsque Jean-Luc Hees, ex-directeur de France Inter parti avec des indemnités, a été nommé P-DG de Radio France ?
Parce que ça faisait bien sur la photo de faire la bise au revenant, et de le tutoyer comme du bon pain... ?
Et personne ne bronche lorsqu'un ex-P-DG de Radio France touche son cachet de producteur sur France Culture ?
Et si l'on devait dresser la liste de toutes les personnes recrutées dans le privé depuis 5 ans (anciens "indemnisés" de Radio France ou pas !), alors que les compétences existaient sur place...on éditerait un Who's Who des médias !

Pour notre part, nous préférons de loin un P-DG qui fait venir ponctuellement quelqu'un de compétent... plutôt qu'un P-DG qui fait venir une armée mexicaine en CDI, pas forcément compétente !
Nous ne visons personne en particulier, mais comme on dit en matière de grippe A/H1N1 mexicaine: "qui se sent morveux se mouche" !

Comme nous l'avons expliqué hier (voir ci-dessous): qui sommes-nous pour dire comment notre P-DG doit gérer l'entreprise ?
Restons dans notre rôle de négociations, de propositions et d'alerte bien sûr... mais à bon escient.

C'est bien connu, chaque français amateur de foot est un Raymond Domenech en puissance; ainsi donc, chaque salarié de Radio France serait un P-DG en puissance, chaque journaliste un responsable de l'information, chaque animateur un responsable des programmes, chaque syndicaliste un juge des Prud'hommes... ?

Et si chacun restait à sa (vraie) place ?
.

lundi 21 septembre 2009

Lettre ouverte au... "9 novembre": cherchez l'erreur !

L'histoire est truffée de dates importantes... mais, curieusement, le 9 novembre revient périodiquement !

- Le 9 novembre 1799 (18 Brumaire An VIII, selon le calendrier républicain), le général Napoléon Bonaparte met fin au régime du Directoire par un brutal coup d'État.
Il ouvre la voie à sa propre dictature et met fin à la Révolution proprement dite.
Autant dire que les conséquences de ce coup d'état ont laissé des traces en France...

- Le 9 novembre 1938, tragique "Nuit de Cristal" en Allemagne: le ministre allemand de la propagande Goebbels, dénonçant un complot juif contre l'Allemagne, incite les militants nazis à se soulever contre les juifs. Dans la nuit les principales villes d'Allemagne voient des milliers de militants nazis attaquer synagogues, magasins et maisons particulières juives. Les affrontements feront 91 morts et plus de 10 000 prisonniers juifs. Hitler donnera la nom de "Nuit de Cristal" à ces premières violences antisémites, en référence aux vitrines cassées lors du "pogrom".
La communauté juive sera taxée d'une amende d'un milliard de marks pour cause de tapage nocturne. La suite... tout le monde la connaît, à part peut-être les révisionnistes ?

- Le 9 novembre 1956, naissance d'Alain Neau, Délégué syndical central de la CFE-CGC Radio France, mais ça n'est pas (encore) un fait historique.

- Le 9 novembre 1970, décès de Charles de Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises.

- Le 9 novembre 1981, l'Assemblé Nationale promulgue la loi sur les radios "libres": les radios "pirates" deviennent ainsi des "radios locales privées", concurrentes légales de Radio France.

- Le 9 novembre 1989, chute du mur de Berlin, élément déclencheur de la réunification des deux allemagnes... et de l'implosion de l'empire communiste appelé alors U.R.S.S. (Union des Républiques Socialistes Soviétiques).

- Le 9 novembre 1991, décès d'Yves Montand: "Le Papet" s'en va... Hugolin pleure !

- Le 9 novembre 2009, Jean-Luc Hees, président de Radio France, envisage de consacrer une émission spéciale au vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, en "unifiant" les antennes du groupe Radio France en une seule.
Il promet qu'il s'agit d'un "one shot".
Tollé de certains syndicats, qui se sentent investis d'une mission de contrôle des antennes: "nous acceptons telle idée, et rejetons telle autre", oubliant que leur "copain" d'antan est à présent Président... qu'il a été nommé pour diriger l'entreprise dans laquelle ils sont salariés, et qu'il n'a pas à attendre leur quitus quant à sa ligne éditoriale.

Nous, à la CFE-CGC, n'avons aucune leçon en matière de radio à donner à Jean-Luc Hees !

Voir enfin un professionnel à la tête de Radio France, ce qui nous manquait fortement depuis Jean-Marie Cavada ou Roland Faure, nous convient tout à fait: laissons-le faire son job et occupons-nous des vrais problèmes des salariés, car, en matière de "dialogue" social, y'a du boulot !

Et nous applaudissons l'initiative de fêter comme il se doit la fin du totalitarisme, de la dictature et de la terreur... et nous sommes certains que tous nos collègues des autres syndicats sont en phase avec cette louable démarche ?

Si ça n'était pas le cas, c'est que nous n'aurions donc rien compris au syndicalisme à Radio France ?
.

jeudi 30 juillet 2009

Grippe A: La direction de Radio France communique !


Faisant suite à notre tract du 28 juillet dernier, la direction de Radio France a communiqué hier (au lendemain de la parution de notre information) sur les mesures envisagées. Dont acte !



TEXTO RADIO FRANCE - Flash info

Bulletin d'information de Radio France – n° 188 – mercredi 29 juillet 2009

Grippe A/H1N1 : rappel des mesures de prévention

Des gestes simples qui visent à limiter la transmission du virus de la grippe

La période estivale propice aux nombreux déplacements en France et à l’étranger - aussi bien pour motif professionnel que personnel - ainsi que les inquiétudes manifestées par quelques salariés auprès du service médical, conduisent à rappeler ici les règles d’hygiène et de prévention qu’il convient d’appliquer dans le contexte de transmission de la grippe A.
Ces consignes qui figurent sur les affichettes apposées dans tous les espaces sanitaires de l’entreprise depuis l’hiver 2006 concernant les infections virales et respiratoires sont les suivantes :

1. Se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon (à défaut avec une solution hydro-alcoolique)
2. Utiliser un mouchoir en papier pour éternuer ou tousser, puis le jeter dans une poubelle et se laver les mains ensuite
3. Contacter le service médical ou un médecin traitant en cas de symptômes grippaux (fatigue et toux, fièvre >38°, courbatures, difficultés à respirer)

Comme toutes les grandes entreprises françaises, Radio France se prépare actuellement au risque de pandémie dans les mois à venir et à son éventuel impact sur le fonctionnement de l’entreprise.

De par sa mission de service public Radio France a fait partie des premières entreprises à avoir élaboré un Plan de Continuité d’Activité (PCA). Ce plan est actuellement adapté en fonction des recommandations des pouvoirs publics en collaboration avec l’encadrement pour être applicable dans toutes les entités de l’entreprise à la rentrée. Le dispositif et les mesures d’accompagnement prévus dans le cadre de ce plan seront présentés aux membres des CHSCT au cours des prochaines réunions de septembre.

Une formation est actuellement dispensée par l'équipe médicale de Radio France prioritairement pour les personnels les plus exposés (personnes en contact avec le public, nettoyage, entretien, …). Ce module aborde principalement les mesures d’hygiène et de protection qui doivent être appliquées. Par ailleurs, des masques de protection en quantité suffisante sont stockés dans l’entreprise dans l’attente des préconisations du Ministère de la Santé.

La cellule de veille de Radio France et la médecine du travail restent en lien constant avec les pouvoirs publics.

mercredi 15 juillet 2009

La Direction de Radio France tient compte de notre tract ci-dessous ?

Sans doute consciente qu'une augmentation de 0,4% au 1er avril était sujette à moqueries, la direction de Radio France a annoncé que la mesure serait avancée d'un mois; c'est donc au 1er mars que le personnel de Radio France sera "royalement" augmenté au titre de 2009.

Les arêtes restent tout de même difficiles à avaler !


jeudi 21 mai 2009

Pouvoir d'achat des cadres: rejoignez la CFE-CGC !

Les cadres sont en première ligne pour compenser les effets dévastateurs de la crise. 

Retrouvez la chronique "Tout info, tout éco" d'Emmanuel Kessler sur France Info et le quotidien gratuit 20 minutes... celle d'hier était justement consacrée aux cadres:


Cadres, Agents de Maîtrises, Techniciens... rejoignez la CFE-CGC pour défendre et préserver votre pouvoir d'achat !

lundi 18 mai 2009

Jean-Luc Hees intervient dans la matinale d'Inter ? La CGC ne hurle pas avec les loups !

En cliquant sur ce lien, vous découvrirez l'analyse pertinente de Jean-Michel Apathie sur cet "incident" !

"Dialogue" social à Radio France: après la discrimination, la menace !

Qui dit nouveau Président-Directeur Général à Radio France... dit nouvelles méthodes de management ?

Visiblement, NON !

Après avoir alerté M. Jean-Luc Hees, fraîchement installé dans son nouveau bureau de P-DG de la maison ronde, de la discrimination (voire de l'entrave) dont la CFE-CGC est victime... voici que nous lui écrivons de nouveau pour l'informer de la menace que le Directeur adjoint au "dialogue" social a proférée à l'encontre de notre Délégué syndical central (copie du courrier ci-dessous):



Dès ce matin, nous recevons une réponse par mail du Secrétaire général de Radio France M. Patrice Cavelier, nous informant que M. Jean-Luc Hees a bien réceptionné nos deux courriers et qu'il a demandé à... M. Patrice Papet, Directeur général-adjoint, chargé du "dialogue" social et des ressources humaines, de nous apporter une réponse...

Réponse rapide de la "présidence" (enfin, on espère)...
...mais efficacité douteuse !

1) Comment se fait-il que l'accusé réception de nos deux courriers, adressés PERSONNELLEMENT au président Hees, nous arrive par un courriel expédié par un Monsieur dont nous ne connaissons pas la mission exacte depuis son arrivée au sein de la société ?

2) Pourquoi faire arbitrer deux litiges entre un syndicat, aussi représentatif que les autres, et la Direction générale adjointe au "dialogue" sociale et aux ressources humaines par... cette même DGA-DSRH ?

Juge et Partie ? Toujours ?
Alors rien n'a donc changé le 12 mai 2009 ?

Comme disait le regretté Coluche: "quand tu es victime de brutalités policière, pour porter plainte... il faut aller au commissariat !"


jeudi 7 mai 2009

CE unique ? Bien sûr que NON !

Malgré une campagne de désinformation et des attaques contre notre syndicat sans précédents, nous attendions sereinement la décision de la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi (DDTE) pour réagir...

Eh bien voilà !  La DDTE nous a rejoints dans notre analyse, en maintenant les CE régionaux, comme nous lui avons demandé, tant par écrit que de vive voix… et comme nous l’avions toujours clamé !!

Alors que reste-t-il des attaques de la Direction de Radio France et de certains syndicats, qui se sont lamentablement engouffrés dans ses arguments, complices de la manipulation orchestrée par la DRH, en tombant naïvement dans ce piège grossier ?  

RIEN ! Si ce n’est une frayeur inutile disséminée dans les régions, auprès des secrétaires des CE régionaux et des élu(e)s, si inquiet(e)s pour leurs mandats et leurs protections… qui nous condamnaient d’avance, persuadés que nous allions mettre au chômage les unes… et supprimer les mandats électifs des autres. 

RIEN !? A part une haine savamment entretenue !

Que n’avons-nous lu et entendu… des menaces, des insultes, des anathèmes… florilège : 

SUD :  « CE unique, la honte » « la belle unanimité syndicale n’aura pas duré, la CFTC ( ? ) et la CGC ont décidé de laisser la direction casser l’organisation des instances représentatives du personnel ! … »

CFDT : « Comment ne pas penser aux secrétaires administratives des C.E qui ont peur pour leur emploi ? » « Comment pourrons-nous être aussi efficaces en passant de 140 élu-e-s à 40 élu-e-s ?... »

CGT : « Mais nous savons que, faute d’accord unanime, la DDTE statuera pour un seul CE pour tout Radio France… »

SNJ : « Une autre organisation syndicale (c’est nous !) paraît décidée à provoquer une confrontation devant la Direction départementale du Travail (avec le risque d’un CE unique de 18 élus pour les 4600 salariés de Radio France)… »

Et nous vous faisons grâce des courriels insultants… et autres motions apocalyptiques des CE en régions !

Toutes ces réactions alarmistes ayant été attisées par les écrits et paroles de la Direction, qui jure la main sur le cœur qu’elle ne souhaite pas d’un CE unique… mais s’empresse d’envoyer un courrier « TGV » à la DDTE, expliquant très précisément que toutes les décisions (dont les embauches) sont prises au siège de Paris, comprenez : « Nous vous signalons clairement que Radio France, c’est un seul établissement ! »

Nous rappelons tout de même que, si nous n’avons pas signé le protocole d’accord préélectoral, c’est parce que la composition des collèges (Cadres, notamment) ne correspond pas à notre statut d’organisation catégorielle ! Et rien d’autre !!

Par ce tract, nous remercions nos collègues de la CFTC et de FO, qui ne se sont pas abaissés à rentrer dans le jeu manipulateur de la DRH. Puissiez-vous être récompensés lors des élections, les salariés doivent savoir que VOUS ne vous laissez pas impressionner par les gesticulations de la Direction !

A présent, nous craignons que l’intersyndicale, qui s’est naturellement mise en place autour de la sauvegarde des Conventions Collectives, ne vole en éclats à l’approche des élections du personnel.

Nous ne serons pas les premiers à déclencher les hostilités,

pourtant, il y aurait de quoi !!

mardi 21 avril 2009

« L’extrême confort de travailler à Radio France »... OUI, mais pour qui ?

A l’heure où nos conventions collectives passent à la trappe, où Jean-Paul Cluzel a déclaré devant les médias que les salariés de Radio France travaillent dans des conditions « d’extrême confort », une enquête du syndicat CFE-CGC révèle une réalité toute autre !
En fait, la souffrance au travail existe bel et bien à Radio France !
Et de manière récurrente car cette enquête sur l’ambiance au travail confirme une autre enquête faite par notre organisation il y a 7 ans !

Elle met en évidence des points douloureux qui noircissent le tableau :

52% des participants à l’enquête se disent en surcharge de travail, 61% estiment que l’ambiance au travail est mauvaise, 67% sont en situation de charge émotionnelle, 85% ne se sentent pas reconnus pour leurs idées, 66% ont des collègues dont le l’investissement professionnel est traité avec mépris, 63% se font critiquer en public, alors que 67% demandent d’être mieux informés de la stratégie de leur service et 67% souhaitent une meilleure définition de leur mission.

Travailler à Radio France n’est donc pas aussi confortable que l’imagine le Président Cluzel puisque, et ce n’est pas étonnant, 77% des interrogés souffrent de troubles de santé en rapport avec leur travail. Ils sont 56% à avoir eu recours à un traitement médical et 51% à avoir été en arrêt maladie, toujours à cause de leur travail.

Malgré cela, la majorité des interrogés restent attachés à l’entreprise, signe qu’ils aiment leur métier et apprécient l’esprit Radio France. Et ils ont quelques idées pour booster leur moral : une majorité d’entre eux voudraient pouvoir recourir au télétravail, bénéficier d’espaces de détente et de possibilités de relaxation. Ils sont 73% à compter sur l’action syndicale pour améliorer leurs conditions de travail.

Mais là où le bât blesse, c’est le management. L’enquête révèle que les salarié-e-s aspirent à un renouveau des méthodes managériales. Les personnes interrogées plébiscitent un management basé sur la véritable reconnaissance des compétences, sur le respect des salariés, et sur la valorisation de la créativité, indispensable à la qualité d’une radio du service publique. 94% parmi eux souhaitent plus d’autonomie et de responsabilité, mais rétribuées à leur juste hauteur.

Un nouveau cap donc s’impose dans le domaine de la politique managériale afin de trouver une solution à un problème qui affecte 92% des interrogés issus de tous les métiers : la démotivation générale devant le manque de perspectives professionnelles stimulantes !

Le message est donc clair :

Il faut de vraies solutions au malaise des salarié-e-s !

jeudi 16 avril 2009

La Direction des Ressources Humaines et du Dialogue Social de Radio France... méprise la CFE-CGC !

Ainsi, après avoir refusé d'embaucher en CDI à mi-temps un demandeur d'emploi handicapé (afin d'assurer notre secrétariat), la Direction des Ressources Humaines et du Dialogue Social de Radio France nous avait proposé la candidature, en interne, d'une collaboratrice de... son service !
Et pourquoi pas nos prochains tracts rédigés par le DRH en personne ? Justement, nous manquons de personnel...

Devant notre refus poli, elle a récidivé dans le mépris et la manipulation de bas étage en nous proposant, cette fois, une... adhérente de Force Ouvrière, fort sympathique au demeurant !
Eh bien cette fois, nous allons demander à Jean-Claude Mailly, Président du syndicat Force Ouvrière, de rédiger les tracts de la CFE-CGC ! il sera sans doute ravi de ce rapprochement inopiné ?

Comme aurait dit le très regretté Pierre Desproges: "Etonnant, non ?"

Mieux vaudrait en rire... si la vie sociale d'un demandeur d'emploi handicapé n'était en jeu !

Lamentable !
Au secours Monsieur Jean-Luc Hees, venez vite... !

mardi 31 mars 2009

La CFE-CGC Radio France écrit à la DDTE !

Faisant suite à la saisine "TGV", par la Direction de Radio France, de la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi, la CFE-CGC Radio France lui a également envoyé un courrier recommandé AR, dont vous trouverez copie intégrale ci-dessous.

"
DIRECTION DEPARTEMENTALE
DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI (DDTE)
9-11 rue Georges Pitard
75740 PARIS CEDEX 15

A l’attention de Madame BEZIEL
Directrice du secteur Sud


Paris, mardi 31 mars 2009


Madame la Directrice,


Vous venez d’être sollicitée par la Direction de Radio France pour statuer sur le protocole des élections professionnelles, à défaut d’accord entre les organisations syndicales.
La CFE-CGC Radio France est la seule organisation syndicale à n’avoir pas signé cet accord.

Afin de vous permettre de statuer en toute connaissance de cause, je viens vers vous pour expliquer notre geste.

Nous avions deux raisons de ne pas signer. L’une logistique, l’autre politique.

La première raison, vous la connaissez : nous n’avons plus de secrétaire administratif depuis le 5 janvier dernier, la personne qui occupait ce poste ayant quitté la société à cette date.
Or la totalité des moyens mis à disposition de toutes les organisations syndicales de Radio France nous est indispensable pour nous lancer dans la compétition électorale à venir. L’équité nécessaire est à ce prix.
Devant le refus de la Direction de Radio France d’accéder à notre légitime demande d’embaucher un travailleur handicapé, demandeur d’emploi depuis 7 ans… en CDI, afin de pourvoir ce poste laissé vacant (conformément au Code du Travail), nous avons cessé de siéger autour de la table de négociations du Protocole d’Accord Préélectoral depuis le 24 février 2009.

La deuxième raison est de notre point de vue la plus lourde de conséquences. Le protocole d’accord électoral qui nous a été proposé à signature ne tenait aucun compte des critères catégoriels reconnus en matière de droit du travail. Au niveau CE et CCE, nulle référence aux catégories « encadrement - cadres » ou « journalistes », contrairement à ce qui existe en DP: 6 collèges bien distincts !
Un joyeux amalgame y était mis en œuvre. La CGC étant justement un syndicat catégoriel, ce protocole d’accord revenait à nier les fondements même de notre présence à Radio France.

Nous n’avons pourtant pas été avares d’explications, mais nos partenaires syndicaux n’ont rien voulu entendre, relayés (ou aiguillonnés ?) par une Direction qui surfe sur nos désaccords de façon éhontée.
Voilà les deux véritables raisons qui nous ont amené à ne pas signer cet accord.

Nous nous permettons, par la présente, de vous adresser deux requêtes :

Nous vous sollicitons afin de statuer sur le protocole électoral pour Radio France, dans le respect des critères catégoriels reconnus nationalement, en conformité avec le droit et l’usage du code du travail, et dans l’esprit et la lettre des accords qui reconnaissent les critères catégoriels signés par toutes les organisations syndicales, et reconnus dans la Nouvelle loi de Rénovation Sociale.

Nous vous demandons, par ailleurs, de constater qu’aucun litige entre les parties ne fait référence à la structure de représentation sociale à Radio France.
Ainsi, les accords internes à l’entreprise instituant plusieurs CE répartis sur les différents établissements de Radio France ne sont nullement remis en cause.
Il nous apparaît donc inopportun et, permettez-moi, « hors sujet » de reconsidérer la structure des CE à Radio France, sur la base d’un désaccord qui concerne exclusivement la qualité des personnels constituant les collèges, et non pas la répartition géographique proprement dite de la représentation sociale.

Merci de tenir compte de cet éclairage et de prendre en considération nos requêtes.


Restant à votre entière disposition afin de vous exprimer de vive voix notre position,
veuillez agréer, Madame la Directrice, l’expression de notre très haute considération.


CFE-CGC Radio France


Pièces jointes :

- courrier adressé le 27 janvier 2009 à M. Brice Hortefeux, Ministre du Travail, par M. Jean-Jacques Cordival, président de la Fédération « Médias » de la CFE-CGC ;
- courrier adressé le 28 janvier 2009 à M. Jean-Paul Cluzel, Président-Directeur général de Radio France ;
- déclaration de notre organisation syndicale lors de la deuxième réunion de négociation du protocole d’accord préélectoral, en date du 24 février 2009 ;
- mandat express de notre conseil, en date du 23 mars 2009, aux fins d’ester en Justice ;
- courriel reçu le 25 mars 2009, de la part de la Direction des Ressources Humaines, reconnaissant (enfin) notre analyse quant au pourvoi du poste de secrétariat administratif en CDI ;
- déclaration de notre organisation syndicale lors de l’ultime réunion de négociation du PAP, en date du 25 mars 2009 ;courrier adressé à Monsieur Niklas Vasseux, Inspecteur du Travail, en date du 25 mars 2009."

Elections à Radio France: La Vérité… si je Mens !

Depuis quelques jours, la CFE-CGC Radio France est victime d’une violente campagne de désinformation tous azimuts et sans précédent. Face à ces attaques de la direction, de certains syndicats et quelques titres de Presse… nous avons décidé de réagir, afin d’éviter les « il n’y a pas de fumée sans feu » et autres « qui ne dit mot consent » !

Direction de Radio France : dans son TEXTO n° 149 du 25.03.2009, elle écrit : « Si la direction peut concevoir que certaines organisations syndicales puissent craindre de ne pas rassembler un nombre suffisant de suffrages pour conserver leur représentativité, elle a expliqué qu’elle ne saurait envisager pour autant de différer l’application de cette loi… ». Elle laisse donc croire que nous seuls demandions le report ? Faux: ce report a été demandé, en intersyndicale, par l’ensemble des organisations syndicales !

Dans son TEXTO n° 151 du 26.03.2009, elle écrit : « L’ensemble des organisations syndicales ont adhéré aux textes proposés à l’exception de la CFTC qui n’était pas présente, et de la CGC, pour des raisons manifestement extérieures à la négociation. ». Faux : le fait de ne pas signer un accord qui a été négocié « sans nous »… ne peut sérieusement pas passer pour « une raison extérieure à la négociation » !

Nous ne sommes pas un syndicat godillot !!

Pourquoi une telle désinformation ? Pourquoi une telle précipitation (historique) pour enclencher le processus d’arbitrage par la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi ? Dans quel intérêt ?

SUD (Solidaires, Unitaires et Démocratiques) : Pourtant si prompt à réciter le Code du Travail à l’occasion des négociations sur les CDD… préfère nous taper dessus au lieu de nous soutenir !
Vous avez dit « quelle honte » ? Leur credo depuis le début : « Nous souhaitons le maintien de l’existant »…vous avez dit « compromis » ?

Le SNJ (Syndicat National des Journalistes) avait exigé, avec force, qu’un collège « journalistes » soit créé, conformément à leur statut de syndicat catégoriel. Il s’agissait même d’un préalable à toute négociation, car ce point est crucial pour eux : nous les soutenons, étant nous-mêmes catégoriels !
SUD
et la CFDT ont énergiquement refusé: le SNJ a fait marche arrière… contre quoi ? Vous avez dit « compromis » et « unité » ?

La CGT nous désigne comme le futur fossoyeur des CE régionaux… pourtant nous sommes contre le CE unique, nous l’avons toujours été et nous continuons de le clamer.

Qui a intérêt à instaurer un climat de terreur et de haine à Radio France, alors que nos acquis sociaux et les Conventions collectives, que nous défendons ardemment, sont menacés ?

La CFE-CGC refusant d’entrer pas dans le « petit » jeu des complaisances, des arrangements de couloirs et des compromissions « donnant-donnant », il serait grand temps de savoir dans quel cadre nous serons amenés à porter haut et fort les véritables préoccupations des salariés !
Unité syndicale, OUI… Chasse aux sorcières, NON !

vendredi 27 mars 2009

Position officielle de la CFE-CGC Radio France !

Afin d'expliquer clairement notre position, et ainsi couper court (ou du moins essayer...) à toute tentative de désinformation, ou tout simplement de mauvaise interprétation, voici la position officielle de la CFE-CGC Radio France:

"Nous avons refusé, depuis le 24 février 2009, de continuer de négocier le protocole d'accord préélectoral, pour la bonne et simple raison que nous sommes victimes, depuis près de trois mois, de discrimination syndicale, délit pénal pour lequel nous engageons des poursuites.

L’équité de moyens entre organisations syndicales est inscrite dans la Loi.

Du fait de la nouvelle loi sur la représentativité syndicale, validée par la CGT, la CFDT et le MEDEF, les élections qui se profilent à Radio France, vitales pour notre représentativité, doivent être organisées de manière absolument équitable.
Nul ne pourrait imaginer qu’à l’occasion du Tour de France, on oblige certaines équipes à courir avec des pneus crevés ?
Notre organisation syndicale joue sa survie dans ces élections, il n’aura échappé à personne que nos collègues de la CFE-CGC, de FO et de la CFTC viennent de perdre, ce matin, leur représentativité au sein de la SNCF ?
Même chose, récemment, à France 3 !

Indépendamment de ce qui précède, mercredi 18 mars, une intersyndicale s’était formée pour dénoncer et combattre la casse des conventions collectives de l’audiovisuel public, annoncée la veille comme une ultime provocation par Jean-Paul Cluzel, futur-ex P-DG de Radio France.
Lundi 23 mars, cette intersyndicale a officiellement demandé un report des élections avec prorogation de deux ans des mandats syndicaux, une campagne électorale n’étant pas franchement propice à une solidarité syndicale sans faille dans une période troublée, c’est un euphémisme.
D’autre part, l’arrivée, prévue le 18 mai prochain, d’un nouveau P-DG aurait pu également permettre ce décalage, somme toute logique: La Direction a refusé la demande du collectif, l’intersyndicale a alors volé en éclat, ce que nous déplorons !

Parallèlement, le SNJ (Syndicat National des Journalistes), syndicat reconnu au même titre que la CFE-CGC comme « catégoriel », avait fort logiquement demandé la création d’un collège « Journalistes », création que nous appelions également de nos vœux, puisque nous-mêmes demandions la création d’un véritable collège « Encadrement-Cadres »… ce qui n’est actuellement pas le cas, puisqu’on trouve de tout dans ces collèges : conseiller artistique, chansonnier, collaborateur spécialisé, intervenant spécialisé...etc.
Devant le refus catégorique de SUD et de la CFDT de créer un collège "Journalistes", le SNJ a fait marche arrière…ce qui ne leur ressemble pourtant pas: les journalistes seront donc également électeurs et éligibles en collège… Cadres !

Tous ces éléments expliquent notre position actuelle de ne pas signer un protocole d'accord que nous n'avons pas négocié !

La Direction de Radio France souhaite nous désigner comme bouc-émissaire… en suggérant fortement que nous serions seuls responsables si la Direction Départementale du Travail imposait le CE Unique !

Or, son attitude de pourrissement, depuis près de trois mois, puis son empressement historique à organiser des élections qui auraient pu légalement être repoussées, démontrent que nous ne sommes ni responsables… ni coupables !"

CFE-CGC Radio France, Paris le vendredi 27 mars 2009 - 12h36

jeudi 26 mars 2009

Elections, piège à… représentativité syndicale !

Prochainement, vous serez appelés à élire vos représentants syndicaux dans les différentes instances : Comités d’Entreprise régionaux, Comité d’Entreprise de Paris-île de France (CEPIDF), ainsi que vos Délégués du Personnel.

Cette fois, les enjeux ne sont plus les mêmes : du résultat de ces élections dépendra la survie de chaque syndicat à Radio France, chacun devant logiquement (et légalement) se présenter AVEC LES MEMES MOYENS devant vous !

Or, depuis plus de 2 mois, notre organisation syndicale est victime de discrimination de la part de la Direction : Celle-ci refuse de nous octroyer les mêmes moyens humains que les autres.

Depuis plus de 2 mois, nous avons alerté tous les niveaux hiérarchiques de Radio France, Président-Directeur général compris : Celui-ci n’a jamais daigné nous répondre.

Depuis plus de 2 mois, nous avons pris à témoins nos collègues des autres syndicats… sans réaction face ce déni flagrant de Code du Travail.

Depuis plus d’un mois, nous ne siégions plus autour de la table de négociations du Protocole d’accord préélectoral, dans l’attente que notre demande légitime soit satisfaite.

Curieusement, à présent que la date fatidique de signature de cet accord est atteinte, et que nous venons d’enclencher une procédure judiciaire, la DGA-DSRH (Direction Générale Adjointe – Dialogue Social et Ressources Humaines) « semble » enfin prendre en compte notre demande, en nous attribuant « aux forceps » une secrétaire… issue de ses rangs :

A quand des tracts syndicaux rédigés par la DRH ?

Cette attitude méprisable et ce manque de considération, ajoutés aux pressions inacceptables que nous subissons de la part de nos « collègues syndicalistes » nous incitent à tenir bon.
Dans un état de droit démocratique, il n’est pas envisageable de céder aux diktats, aux menaces de représailles, aux analyses simplistes et réductrices ; La CFE-CGC est un syndicat libre, indépendant, n’obéissant à aucun dogme politique !

Vous seul(e)s, salarié(e)s de Radio France, pourrez juger notre action et nos projets !
Nous remettrons notre représentativité entre vos seules mains !!