mercredi 2 juillet 2014

Un véritable scandale: Evelyne Adam, animatrice des soirées de France Bleu depuis 14 ans, "remerciée" en toute illégalité !

Radio France ne va pas bien ! Depuis plusieurs années, nous constatons que les mensonges de nos dirigeants, les lâchetés, les "techniques de management" violentes deviennent la norme dans notre Maison ronde... qui ne tourne vraiment plus rond ! Dernier scandale en date: Evelyne Adam, animatrice des soirées de France Bleu depuis 14 ans (mais salariée de Radio France depuis 28 ans !), vient d'être virée en 10 minutes. Or, depuis un an, Evelyne Adam a été rayée de la Caisse des Intermittents du Spectacle, qui a jugé FORT LOGIQUEMENT qu'elle était CDI de fait à Radio France. Cette décision n'a jamais ému la Direction de Radio France, qui n'a jamais pris la peine de lui établir un CDI: ni CDD, ni CDI... dans le service public, mais dans quel Monde vivons-nous ? Stéphane Guillon et Didier Porte, en leur temps, ont gagné des sommes très importantes devant la Justice: Radio France se contente de gonfler la ligne "Justice" au budget de fonctionnement. Nos collègues des autres syndicats de Radio France nous informent que de nombreux producteurs-trices viennent également d'être "remercié(e)s" du jour au lendemain: c'est donc la nouvelle stratégie mise en place par notre nouveau Président, Mathieu Gallet ? Mettre fin aux contrats des CDD ? Non, vraiment, Radio France ne va pas bien... Radio France va même très mal ! Retrouvez l'interview qu'Evelyne Adam vient de donner à Radio Actu, en cliquant sur ce lien !

mercredi 26 mars 2014

La CFE-CGC ne signera pas le Pacte de responsabilité !

Le Pacte de responsabilité reposait sur un contrat de confiance entre le patronat et les syndicats de salariés. Il reconnaissait la nécessité d’un effort partagé entre les entreprises et les salariés pour retrouver le chemin de la croissance. Mais le patronat a brisé cette confiance en imposant ses vues dans l’accord sur le financement de l’assurance chômage : cette réforme se fait aux dépens des classes moyennes, des techniciens, des agents de maîtrise, des cadres et des ingénieurs. Le contrat de confiance est donc rompu. C’est une véritable trahison du patronat. Le fait de porter le délai de carence de 75 à 180 jours maximum avant de pouvoir toucher une allocation chômage est totalement inacceptable : c’est faire des économies sur le dos des cadres et des agents de maîtrise ! L’indemnisation de rupture de licenciement est là pour compenser un préjudice et non pour suppléer les carences de l’assurance chômage. La CFE-CGC dénonce cette iniquité au cœur de la société française, ces petits arrangements entre amis conclus lors de cette négociation, notamment via la collusion entre le MEDEF et la CFDT pour imposer les droits rechargeables qui vont un peu plus précariser les contrats courts et, in fine, coûter plus cher à l’assurance chômage au préjudice des classes moyennes. La solution de bon sens était, notamment, de surtaxer les CDD qui génèrent 5,5 milliards de déficit par an. Une mesure balayée par le patronat ! Le MEDEF a voulu le beurre via les allégements de charges et l’argent du beurre avec une réforme de l’assurance chômage financée par les classes moyennes. La CFE-CGC refuse d’attendre que le MEDEF demande la crémière. Elle prend acte du comportement du patronat et ne signe donc ni l’accord d’assurance chômage ni le relevé de décisions du Pacte de responsabilité. Elle participera bien aux négociations annoncées dans les branches pour l’emploi ainsi qu’aux négociations prévues avec le gouvernement sur la fiscalité avec la volonté de tirer la sonnette d’alarme. Le gouvernement et le président de la République devront l’entendre ! Ils doivent passer aux actes en faveur du pouvoir d’achat des classes moyennes grâce à une fiscalité en baisse pour les ménages et une fiscalité plus incitative sur l’intéressement et la participation. La CFE-CGC, le seul syndicat qui se bat pour le pouvoir d’achat des classes moyennes !

lundi 20 janvier 2014

Qui a prétendu que la CGC était à la botte de la Direction ?

En pleine campagne électorale pour le renouvellement des instances syndicales à Radio France, certains syndicats concurrents se sont permis de mettre en doute l'implication, l'indépendance, voire la force combattante de leurs concurrents... les accusant, sans les nommer (quel courage !), de collusion avec la direction.

Bien sûr, la CGC ne s'est pas sentie visée... il s'en faudrait de beaucoup, surtout quand on sait que c'est notre Président de la Fédération des Médias qui a informé le Juge Van Ruymbeke dans cette affaire (voir -ci-dessous- article paru dans le Canard enchaîné du 15.01.2014), et qu'il est bien le seul à avoir osé...
Avis aux sceptiques: la CGC Radio France est aussi indépendante que la CGC France Télévisions !