mercredi 30 juin 2010

dimanche 27 juin 2010

Marre du "politiquement incorrect" !

Alors comme ça, dans la radio de service publique, les dirigeants n'ont plus le droit de diriger, de prendre des décisions, de mettre fin à un contrat de grille ?

Alors comme ça, à Radio France, dès qu'on insulte ses patrons et surtout le Président de la République (actuel, bien sûr...), on devient intouchable... voire un martyr si on ose vous dégager ?

Curieusement, depuis que Radio France existe... et ses syndicats avec, on n'a jamais entendu un tel raffut pour deux contrats de grille non renouvelés !?
Et pourtant il y en a eu, des producteurs/trices et des animateurs/trices remercié(e)s... mais ils/elles n'étaient pas devenu(e)s des symboles de la "résistance" !
Mais résistance à quoi ? A la démocratie ? Trop courageux...

Non vraiment, les mots esprit et humour n'ont pas le même sens pour nous !
N'est pas Pierre Desproges qui veut... étonnant non ?

Mais rassurez-vous, braves gens, ces humoristes seront encore visibles (et donc audibles...) de nombreux mois dans des salles payantes... ah oui, sur France Inter, c'était gratuit !
Enfin, pas pour tout le monde... il s'agit là d'argent public !!

Vous l'aurez donc compris, au risque de choquer nos confères et soeurs: nous soutenons Messieurs Jean-Luc Hees et Philippe Val, qui ont le courage de faire leur métier...et de prendre leurs responsabilités, ce qui n'est pas toujours le cas de tout le monde dans cette belle Maison ronde.

La CFE-CGC ne s'associera donc pas à l'intersyndicale qui appelle à manifester ce jeudi !


mercredi 23 juin 2010

Retraites: résolution du comité directeur de la CFE-CGC

Paris, mercredi 23 juin 2010

La CFE-CGC est consciente que le dossier retraites doit se traiter en trouvant des réponses liées aux contraintes démographiques et en mettant en œuvre de nouvelles ressources financières.

Le projet du gouvernement ne pérennise pas le système de retraite par répartition, notamment vis-à-vis des jeunes générations.

Le volet recettes est très largement insuffisant.

La CFE-CGC exige davantage de financements affectés aux retraites, notamment :

· En mettant fin aux exonérations de charges patronales qui n’atteignent pas l’objectif fixé ;

· En élargissant l’assiette par la mise en place d’une cotisation sociale sur la consommation affectée ;

· En triplant la taxation des retraites chapeau et des stocks options…

La CFE-CGC réaffirme que l’emploi reste le cœur du problème :

§ La CFE-CGC exige l’ouverture immédiate d’une négociation sur les conditions d’emploi et la qualité de vie au travail.

§ La CFE-CGC demande une vraie prise en compte des seniors dans l’emploi permettant une réelle évolution de carrière et l’accès à la formation jusqu’à la retraite.

La CFE-CGC revendique :

- l’instauration d’un bouclier retraite pour arrêter l’érosion des pensions et garantir ainsi un niveau de vie en retraite décent ;

- la mise en place d’une véritable égalité salariale entre les femmes et les hommes, assortie de sanctions financières pour les entreprises qui ne respectent pas cette obligation légale ;

- l’intégration de l’ensemble des éléments de rémunération des agents des Fonctions publiques pour le calcul de la retraite ;

- la prise en compte des années d’études supérieures ;

- la reconnaissance des risques psychosociaux comme facteur de pénibilité ;

- l’absence de conditions de ressources pour les pensions de réversion et le cumul possible avec un emploi ;

- une meilleure prise en compte des polypensionnés ;

- le maintien du dispositif des carrières longues.

Si ces conditions ne sont pas réunies, la CFE-CGC ne peut envisager le report de l’âge légal.

La CFE-CGC est fermement opposée à tout allongement de durée de cotisation au-delà des 41,5 annuités prévues par la loi Fillon de 2003.


vendredi 18 juin 2010

Retraite: une recette à peaufiner !

Face au poids de la démographie sur nos régimes de retraite et à un déficit trop lourd à rattraper, une réforme est inéluctable.

Hélas ! le compte n’y est pas : le projet proposé par le gouvernement n’atteindra pas l’objectif d’équilibre visé, en particulier en termes de recettes. La CFE-CGC l’a redit ce matin au ministre du Travail : il est temps de diversifier les sources de financement du système, de ne plus se contenter de cibler encore et toujours les seuls revenus des salariés pour faire contribuer ceux du capital, les gains des stock-options ou des retraites chapeau, aller vers une TVA sociale affectée et mettre fin aux déductions injustifiées de charges patronales qui manquent cruellement à la retraite. C’est une question non seulement de bonne gestion, mais aussi de justice !

La CFE-CGC a insisté auprès d’Éric Woerth sur trois de ses revendications :

- la nécessité d’installer un « bouclier retraite », seuil minimal de pension en dessous duquel on ne peut descendre ;

- la prise en compte des périodes d’études dans les annuités nécessaires à la retraite, afin de ne pas pénaliser ceux qui, par leur formation souvent longue, contribuent aussi à la croissance du pays et au financement de la solidarité ;

- poursuivre les efforts pour un traitement égal entre les hommes et les femmes, notamment en termes salariaux, et permettre aux femmes ne bénéficiant que de petites retraites de pouvoir cumuler leur pension de réversion avec un emploi.

La solidarité, sous toutes ses formes, doit guider gouvernement et Parlement dans la réflexion qui s’étalera jusqu’en octobre. La CFE-CGC continuera jusque là sa démarche de conviction par le dialogue.

Elle n’oublie pas qu’une autre échéance aura des conséquences majeures pour les futurs retraités, notamment du personnel d’encadrement : l’équilibre à atteindre, aussi, dans le financement des régimes complémentaires de retraites AGIRC-ARRCO…

La CFE-CGC ne laissera pas destabiliser cet ensemble : la retraite par répartition est le seul garant d’une solidarité intergénérationnelle qu’il faut maintenir par un financement juste et pérenne.