mardi 25 novembre 2008

Réforme de l'Audiovisuel public... et Radio France dans tout ça ?

Près d’un an après l’annonce de la suppression de la publicité sur France Télévision, suivi par la mise en place d’une commission destinée à préparer le passage à l’entreprise unique, l’avenir de Radio France fait l’objet de tous les pronostics, alimentant des interrogations légitimes. Afin de sortir de ce malaise, la CGC réclame des pouvoirs publics qu’ils déclinent au plus vite leurs intentions, et demande des engagements fermes à partir de 2009 :


-Assurer la pérennité du mode de financement actuel, assis sur la redevance, condition fondamentale pour assurer les missions de service public de plusieurs chaînes bien identifiées et fortement ancrées dans le paysage radiophonique.

-Garantir le pluralisme de toutes les antennes à travers la reconnaissance de la diversité éditoriale. Des chaînes pluralistes permettent de faire entendre un large éventail d’opinions ; elles sont ouvertes, et ne pratiquent aucune forme de discrimination. Diversité dans les recrutements, et diversité des points de vue sont les meilleurs garants d’un pluralisme plus que jamais nécessaire !

-Garantir l’avenir des personnels par le maintien des conventions collectives. Aucun licenciement ne serait justifié. En revanche, comment expliquer l’existence de « placards » onéreux, reliquats de pratiques sociales d’un autre âge ?

-Dégager un budget spécifique sur le long terme pour financer l’intégralité des travaux de réhabilitation et de modernisation de la Maison de la Radio. Les restrictions budgétaires ne sauraient justifier des coupes sombres dans un chantier dont l’ampleur est exceptionnelle.

-Lancer l’ouverture d’une grande conférence consacrée au multimédia afin de sortir des errements et des cafouillages qui ont marqué ces dernières années, provoquant un vaste gâchis en moyens et en compétences.

La CGC Radio France presse les pouvoirs publics de répondre clairement et sans tarder aux personnels, au lieu d’alimenter les soupçons et les pires inquiétudes !

jeudi 6 novembre 2008

CPS 2008... Rien ne va plus !

La crise financière qui vient d’éclater est, d’après tous les experts, sans précédent, et l’entrée en récession laisse redouter des conséquences sociales douloureuses, voire dramatiques.
Nul ne peut ignorer les difficultés supplémentaires qui risquent de survenir dans notre vie quotidienne... Mais alors :

=> A quelques semaines des CPS (Commissions paritaires pour les mesures salariales), est-il concevable que, à Radio France, l’on puisse faire comme si rien ne s’était produit depuis la fin de l’été ?

=> Est-il possible de continuer comme avant, sans se poser de questions ?

=> Est-il imaginable que les CPS - 2008 ne prennent pas en compte les difficultés croissantes que connaissent beaucoup d’entre nous, qu’ils soient ouvriers, employés, ou cadres ?

A l’évidence, on ne peut se contenter de distribuer des promotions suivant le seul critère du mérite pour les uns et du mépris pour les autres !

Par temps de crise, la solidarité d’abord !

A circonstances exceptionnelles, moyens exceptionnels : la priorité doit aller vers les salariés en panne de promotions ou d’avancements.

Personne ne doit, à Radio France, rester sur le bord de la route sous prétexte qu’ « il -ou elle- n’est pas prioritaire cette année non plus ». Ce serait indécent !!!

Tirons-en donc les conséquences dès maintenant : il faut que ça se traduise dans les résultats des CPS 2008.

A la Direction de faire un effort pour compenser la maigre augmentation générale qu’elle a consentie en juillet (1,1 %). Avec ça, on est loin derrière l’inflation…

A nous toutes, organisations syndicales, de privilégier, plus encore cette année, l’intérêt collectif sur l’intérêt individuel, en donnant la priorité à la solidarité !

Tous nous manquerions gravement à notre devoir s’il en était autrement.

La CGC fera, pour sa part, tout ce qu’elle pourra pour que ces CPS soient socialement équitables.