vendredi 27 mars 2009

Position officielle de la CFE-CGC Radio France !

Afin d'expliquer clairement notre position, et ainsi couper court (ou du moins essayer...) à toute tentative de désinformation, ou tout simplement de mauvaise interprétation, voici la position officielle de la CFE-CGC Radio France:

"Nous avons refusé, depuis le 24 février 2009, de continuer de négocier le protocole d'accord préélectoral, pour la bonne et simple raison que nous sommes victimes, depuis près de trois mois, de discrimination syndicale, délit pénal pour lequel nous engageons des poursuites.

L’équité de moyens entre organisations syndicales est inscrite dans la Loi.

Du fait de la nouvelle loi sur la représentativité syndicale, validée par la CGT, la CFDT et le MEDEF, les élections qui se profilent à Radio France, vitales pour notre représentativité, doivent être organisées de manière absolument équitable.
Nul ne pourrait imaginer qu’à l’occasion du Tour de France, on oblige certaines équipes à courir avec des pneus crevés ?
Notre organisation syndicale joue sa survie dans ces élections, il n’aura échappé à personne que nos collègues de la CFE-CGC, de FO et de la CFTC viennent de perdre, ce matin, leur représentativité au sein de la SNCF ?
Même chose, récemment, à France 3 !

Indépendamment de ce qui précède, mercredi 18 mars, une intersyndicale s’était formée pour dénoncer et combattre la casse des conventions collectives de l’audiovisuel public, annoncée la veille comme une ultime provocation par Jean-Paul Cluzel, futur-ex P-DG de Radio France.
Lundi 23 mars, cette intersyndicale a officiellement demandé un report des élections avec prorogation de deux ans des mandats syndicaux, une campagne électorale n’étant pas franchement propice à une solidarité syndicale sans faille dans une période troublée, c’est un euphémisme.
D’autre part, l’arrivée, prévue le 18 mai prochain, d’un nouveau P-DG aurait pu également permettre ce décalage, somme toute logique: La Direction a refusé la demande du collectif, l’intersyndicale a alors volé en éclat, ce que nous déplorons !

Parallèlement, le SNJ (Syndicat National des Journalistes), syndicat reconnu au même titre que la CFE-CGC comme « catégoriel », avait fort logiquement demandé la création d’un collège « Journalistes », création que nous appelions également de nos vœux, puisque nous-mêmes demandions la création d’un véritable collège « Encadrement-Cadres »… ce qui n’est actuellement pas le cas, puisqu’on trouve de tout dans ces collèges : conseiller artistique, chansonnier, collaborateur spécialisé, intervenant spécialisé...etc.
Devant le refus catégorique de SUD et de la CFDT de créer un collège "Journalistes", le SNJ a fait marche arrière…ce qui ne leur ressemble pourtant pas: les journalistes seront donc également électeurs et éligibles en collège… Cadres !

Tous ces éléments expliquent notre position actuelle de ne pas signer un protocole d'accord que nous n'avons pas négocié !

La Direction de Radio France souhaite nous désigner comme bouc-émissaire… en suggérant fortement que nous serions seuls responsables si la Direction Départementale du Travail imposait le CE Unique !

Or, son attitude de pourrissement, depuis près de trois mois, puis son empressement historique à organiser des élections qui auraient pu légalement être repoussées, démontrent que nous ne sommes ni responsables… ni coupables !"

CFE-CGC Radio France, Paris le vendredi 27 mars 2009 - 12h36

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