mercredi 31 octobre 2012

Madame Catherine Sueur, Directrice générale récemment nommée, a rencontré le représentant de la CGC Radio France lundi 29 octobre 2012.


Madame Catherine Sueur, Directrice générale récemment nommée, a rencontré le représentant de la CGC Radio France lundi 29 octobre 2012.

A la suite de cet entretien, voici copie du mail que nous lui avons adressé ce jour:


Madame la Directrice générale,

Tout d’abord, nous vous souhaitons de nouveau la bienvenue au sein de notre entreprise, fleuron Ô combien essentiel de l’audio-visuel public.

Vous avez souhaité recevoir, une par une, chaque organisation syndicale de Radio France, représentative ou non, ce que nous apprécions, et nous vous remercions de cette attention.

L’entretien fut fort cordial, mais il ne pouvait en être autrement : la CFE-CGC (Confédération Française de l’Encadrement-Confédération Générale des Cadres) n’a pas pour habitude de mal accueillir les nouveaux venus dans l’entreprise, leur laissant le temps de s’installer dans les fonctions des prédécesseurs.
Nous partons d’un postulat simple : vous êtes la bonne personne à la bonne place !
L’avenir nous dira si ce postulat de départ se vérifie dans le temps... où s’il n’est, comme c’est malheureusement parfois le cas, qu’une preuve de candeur et de naïveté de notre part.

Sans revenir sur les différents sujets abordés durant les 35 minutes de discussion, il y a un point qui nous paraît essentiel : les moyens mis à la disposition des organisations syndicales non représentatives dans l’entreprise, afin d’exercer dans les meilleures conditions possible leurs missions de conseil, d’accompagnement et, parfois, de défense des salariés.

Certes, la Loi du 20 août 2008 « portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail » (*) a bouleversé la donne et changé les règles quant à la représentativité des organisations syndicales dans l’entreprise.

Certes, Radio France attribue aux organisations syndicales représentatives des moyens conséquents bien supérieurs à ce que prévoit la Loi, soit 3 postes de permanents en ETP (Équivalent Temps Plein), ne laissant aux autres que le minimum légal, soit 4 heures par mois de délégation pour le représentant de la section syndicale non représentative.

(*) Nous pensons qu’une entreprise de service public, forte de 5.000 salariés et de plus de 15 millions d’auditeurs, se grandirait en améliorant le « sort » des syndicats n’atteignant pas la barre-couperet des 10%, donnant ainsi un vrai sens à cette Loi portant sur la « rénovation de la démocratie sociale » !
Le dialogue social ne pourrait en être qu’amélioré, toutes les sensibilités étant alors représentées, hors les négociations bien entendu : nous souhaitons une évolution, en aucun cas une Révolution... même si, parfois, une évolution est une Révolution qui n’en a pas l’ « R » !

Votre argument « je ne veux pas faire de discrimination », s’il dénote une volonté légitime respectable, n’est pas recevable, dès l’instant que TOUTES les organisations valident un accord d’entreprise, accordant un poste en ETP à chaque organisation syndicale non représentative dans l’entreprise, faveur d’autant moins « scandaleuse » si cette section syndicale est l’émanation d’une confédération représentative à l’échelon national.
Ou alors si cet argument est recevable, il l’est mais dans le sens inverse : « Plus que la Loi » pour les uns, « Juste la Loi » pour les autres ?

Aucun des syndicats actuellement représentatifs à Radio France ne peut prédire s’il le sera toujours dans le futur, chacun est donc concerné par ce sujet essentiel et vital.
Essentiel car un représentant d’une section syndicale non représentative ne peut rien entreprendre de concret avec un crédit de 4 heures de détachement syndical par mois.
Vital car un syndicat qui ne peut faire connaître sa spécificité auprès du personnel sera, à terme, phagocyté par les plus puissants.

Par conséquent, s’agissant de votre première (et seule vraie) question, après seulement 5 minutes d’entretien : « alors, vous ME le signez MON accord préélectoral ? », vous comprendrez qu’avec tout ce qui précède, nous n’envisageons pas de valider l’enclenchement d’un processus électoral, dans lequel nous n’aurions aucune chance de figurer en bonne place, compte tenu de nos faibles moyens : un détachement d’une personne, pour une période de 30 jours ouvrés, serait nécessaire pour essayer de rivaliser avec la concurrence.
Nous, les syndicats non représentatifs à ce jour, avons formulé cette demande à l’occasion du processus de réunions de négociations préélectorales, nous espérons être entendus.

D’autre part, comme vous ne l’ignorez pas, notre confédération catégorielle nous oblige à demander, voire exiger, un collège spécifiquement « cadres », de nombreux arrêts et pourvois ayant donné raison à notre confédération, établissant ainsi une jurisprudence constante.
Or, nous ne pouvons entendre l’argument selon lequel les cachetiers-intermittents du spectacle ainsi que les musiciens et choristes ont vocation à intégrer ce collège « cadres », sous prétexte qu’ils dépendent de la même convention collective.
Si l’on suit votre logique, TOUS les personnels relevant de cette « convention collective en soins palliatifs » pourraient donc se retrouver dans un collège unique ?
Nous contestons cet argument tendant à nous faire admettre qu’un animateur au cachet ou un trompettiste sont des cadres, sans avoir à l’esprit un quelconque dénigrement de tel ou tel métier, bien entendu ! Lorsque les journalistes demandent, fort légitimement, un collège « journalistes », ils ne se mettent pas au dessus des autres métiers, il va sans dire que les cadres sont dans le même état d’esprit. Là aussi, nous espérons être entendus.

Et, puisque vous nous avez affirmé vouloir saisir la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), pour le cas, fort probable, où le protocole d’accord préélectoral ne recueillerait pas les 5 signatures nécessaires, après vous avoir souhaité la bienvenue, nous vous souhaitons à présent « bonne chance »... pour gérer le pire conflit social que Radio France n’aura jamais connu : car, nul doute que, cette fois, le résultat de cette saisine ne produira pas les mêmes effets qu’en 2009.
Et les organisations syndicales représentatives, encore réfractaires à notre demande de moyens développée plus haut -parfois pour une motivation aussi puérile que « puisque la DRH nous a fait souffrir il y a 9 ans, souffrez à votre tour... » (le sens du mot « solidaire » m’aurait échappé ?)- regretterons alors amèrement de ne pas nous avoir entendus.
La CFE-CGC Radio France n’a pas grand chose à perdre à l’occasion de ces prochaines élections professionnelles... nos « camarades » ne peuvent pas tous en dire autant !

Soyez remerciée de m’avoir lu jusqu’au bout.

Salutations syndicales et cordiales,

Alain Neau
Secrétaire général du SNPCA (Syndicat National des Personnels de la Communication et de l’Audiovisuel) Radio France
RSS (Représentant de la Section Syndicale) CFE-CGC Radio France

vendredi 26 octobre 2012

La CFE-CGC favorable au dialogue plutôt qu’aux manifestations !


Le 14 novembre prochain, la CFE-CGC ne s’associera pas à la journée d'action (quelle que soit sa forme) proposée par la Confédération Européenne des Syndicats (CES) pour de lutter contre les plans d'austérité mis en place par les différents gouvernements en Europe. La CFE-CGC ne participera pas non plus aux réunions de préparation de l’intersyndicale.

Dans un contexte de crise sans précédent, il n'est pas question pour nous, CFE-CGC, de risquer de fragiliser encore un peu plus la santé financière des entreprises. De nombreuses TPE et PME/PMI sont au bord de l’asphyxie.
Une journée de manifestations et de grèves dans tout le pays serait de nature à paralyser notre économie déjà bien mise à mal.

La CFE-CGC pratique un syndicalisme responsable, en mettant au même niveau l'intérêt des salariés (plus particulièrement celui de l'encadrement) et celui des entreprises privées et publiques.
La grève ou la manifestation n’est pas aujourd’hui la réponse adaptée.

Nous préférons proposer et encore proposer afin de trouver des pistes innovantes de sortie de crise plutôt que d'aller bloquer le pays. C'est tout l'enjeu du dialogue social !

Contact : Carole Couvert au 06.16.26.59.43


Bonne journée,
Service communication de la CFE-CGC

mardi 28 août 2012

La CGC vous souhaite une bonne rentrée... déjà mouvementée !

Voici l'interview, accordée à l'Express, par Patrick Bloche, président de la Commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale: cliquez ici

jeudi 26 juillet 2012

Bonnes Vacances !!

La CGC Radio France vous souhaite de bonnes vacances... avec ou sans voiture propre !


mercredi 25 avril 2012

Pourquoi la CFE-CGC ne participe pas aux manifestations du 1er Mai ?

Pourquoi la CFE-CGC ne participe pas aux manifestations du 1er Mai ?

Le bureau national de la Confédération a décidé de longue date de ne pas participer aux manifestations du 1er mai pour deux raisons :

1) Cela n'est pas dans nos traditions, nous avons fait une seule exception : au début de la crise économique et sociale, en 2009.
2) Nous sommes en période d'élection présidentielle et nous ne voulons pas donner de signes en faveur de l'un ou l'autre des deux candidats en lice.

Notre organisation est indépendante des partis politiques et tient à le rester tant dans cette campagne que pour celle des législatives à venir. Cette position est intangible, quels que soient les propos tenus par les candidats.

La CFE-CGC n’entrera dans aucune polémique : elle travaille sur le fond des dossiers au service de l'ensemble de ses adhérents dans une période où s’annonce une nouvelle vague de licenciements et de plans de sauvegarde de l'emploi.

Vos idées et vos intentions de vote vous appartiennent, en revanche elles ne doivent pas circuler dans le réseau CFE-CGC. Nos statuts sont très clairs en la matière. Ceci est un rappel à l'ordre et à la discipline !

La CFE-CGC ne donnera aucune consigne de vote et ne se laissera piéger par aucune provocation. Notre rôle est d'éclairer nos adhérents, c’est l’objectif de notre Pacte social (
http://www.cfecgc.org) qui regroupe l'ensemble de nos propositions faites aux candidats à la présidentielle.

Je compte sur vous

Cordialement

Carole Couvert
Secrétaire Générale
Confédération CFE-CGC
59 rue du rocher
75008 Paris
06.16.26.59.43
carole.couvert@cfecgc.fr

mardi 24 avril 2012

La CFE-CGC est un syndicat réellement apolitique !

Contrairement à certains de nos collègues (cliquer ici), la CFE-CGC Radio France ne donne aucune consigne de vote pour le 6 mai 2012: la vocation du syndicat des cadres est de défendre l'intérêt des salariés cadres de Radio France, pas d'appeler à voter pour tel ou tel candidat, chaque électeur étant assez intelligent pour se faire sa propre opinion !
Enfin c'est notre avis, mais après tout, les sympathisants de ces syndicats sectaires et ultra politisés ont peut être besoin d'être guidés, voire éduqués ?

mardi 20 mars 2012

Télétravail: une révolution dans le Code du Travail

Le télétravail: une révolution dans le Code du Travail (cliquez ici)

La loi de simplification du droit dite « loi Warsmann » a été adoptée définitivement par le Parlement le 29 février dernier.

Cette loi n’a toutefois pas encore été promulguée mais les dispositions relatives au télétravail ont été déclarées conformes à la Constitution le 15 mars dernier.


1. Le télétravail avant la « loi Warsmann »

Le télétravail résulte d’un accord national interprofessionnel (ANI) du 19 juillet 2005 qui a été étendu. Il est donc applicable de plein droit à la plupart des entreprises françaises. Ainsi, selon cet accord, le télétravail est « une forme d’organisation et/ou de réalisation du travail, utilisant les technologies de l’information dans le cadre d’un contrat de travail et dans laquelle un travail, qui aurait également pu être réalisé dans les locaux de l’employeur, est effectué hors des ces locaux de façon régulière ».

Pour être valable, le télétravail doit répondre à la règle du double volontariat. En effet, il revêt un caractère volontaire pour le salarié et pour l’employeur concerné.

De plus, si le télétravail ne fait pas partie des conditions d’embauche, l’employeur et le salarié peuvent, à l’initiative de l’un ou de l’autre, convenir par accord d’y mettre fin et d’organiser le retour du salarié dans les locaux de l’entreprise. Les modalités de cette réversibilité sont établies par accord individuel et/ou collectif.

S’agissant de l’organisation de son temps de travail, c’est au télétravailleur de le gérer dans le cadre de la législation, des conventions collectives et des règles d’entreprise applicables.

2. Les dispositions du télétravail nouvellement insérés dans le Code du travail

La loi Warsmann a, en son article 46, fait entrer le télétravail dans le Code du travail en créant de nouveaux articles, les articles L. 1222-9, L. 1222-10 et L. 1222-11.

La définition du télétravail et les obligations auxquelles sont tenus les employeurs sont la transposition des dispositions de l’ANI du 19 juillet 2005. Désormais, l’article L. 1222-9 du Code du travail précise que « le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication dans le cadre d’un contrat de travail ou d’un avenant à celui-ci ».

De plus, un régime juridique est désormais prévu.

- Sur l’exécution du contrat en télétravail
Le contrat de travail doit envisager les conditions de passage en télétravail et les conditions de retour à exécution du contrat sans télétravail. L’employeur doit également rappeler au salarié qu’il a priorité pour occuper ou reprendre un poste sans télétravail qui correspond à ses qualifications et compétences professionnelles. Il doit porter à sa connaissance tout poste disponible. Il doit également organiser chaque année un entretien sur ses conditions de travail et sa charge de travail. En outre, le texte précise que le refus du salarié de télétravailler n’est pas un motif de rupture du contrat de travail.

- Le temps de travail du télétravailleur
Le contrat de travail doit en outre préciser les modalités du contrôle du temps de travail sauf si un accord collectif le prévoit déjà. Il doit fixer avec lui les plages horaires durant lesquelles il peut le contacter.

- L’utilisation des nouvelles technologies pour exercer une activité en télétravail
L’employeur est tenu de prendre en charge tous les coûts découlant directement du télétravail (le matériel, les abonnements,…). Il doit informer le salarié de toute restriction à l’usage d’équipements ou outils informatiques ou de services de communication électronique et des sanctions en cas de non-respect de ces restrictions.

- Aménagement du poste en télétravail en cas de circonstances exceptionnelles
Et enfin, la loi précise qu’en cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d’épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l’activité de l’entreprise et garantir la protection des salariés (article L. 1222-10 nouveau du Code du travail).

Source : Proposition de loi relative à la simplification du droit et à l’allègement des démarches administratives ; texte adopté n°871 le 29 février 2012

jeudi 19 janvier 2012

Bonne et heureuse année 2012 !

La CFE-CGC Radio France vous souhaite, pour vous-même et tous vos proches, une excellente année 2012 !

Pour information, notre bureau a été transféré pièce 7416, escalier C