LES INTERMITTENTS DU SPECTALE ENFIN RECONNUS
En réaffirmant leur attachement aux régimes des annexes 8 et 10 de la convention d’assurance chômage des intermittents du spectacle, le ministre du Travail, Michel SAPIN, et la ministre de la Culture, Aurélie FILIPETTI, confortent la position de la CFE-CGC lors de la dernière négociation de la convention de 2011 et à l’aune de la future négociation de 2013.
La CFE-CGC a toujours soutenu la pérennité de ce régime pour les artistes et les techniciens du spectacle.
En effet, stigmatiser ces populations en brandissant l’arme récurrente du déficit de ce régime (environ 1 milliard en 2010) sans en examiner les composantes qu’il s’agisse des cotisations, des secteurs, des périodicités, des plafonnements… n’apporte ni solution miracle, ni respect de métiers souvent porteurs de précarité.
La CFE-CGC a souvent fait des propositions destinées à réduire le déficit structurel de ces annexes au régime d’indemnisation qui s’est installé et qui subit de plein fouet la crise économique (plafonnement des paramètres, réexamen de la date anniversaire, forme des CDD d’usage, cumul d’emplois, transférabilité des droits…). Autant de solutions qu’elle apportera pour sauvegarder ce régime, et la culture, cette exception française que les artistes ont su préserver.
La CFE-CGC se réjouit donc de cette prise de position gouvernementale.
Plutôt guérir le régime que de le fusionner avec le régime général de l’assurance chômage, ce qui signerait son arrêt de mort ou pousserait au travail dissimulé.
C’est ce que la CFE-CGC défendra en toute responsabilité à la prochaine négociation.
mercredi 17 juillet 2013
Faites ce que je dis... SUITE !
Faisant suite à notre communication du 1er juillet 2013, intitulée "faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais..." (cliquez ici), nous saluons le tract de nos amis de l'UNSA (cliquez) !
mercredi 10 juillet 2013
Qualité de vie au travail, financement de la retraite... la CGC en première ligne !
Qualité de vie au travail
Une chance de réhumaniser l’entreprise
Le Comité directeur de la CFE-CGC a décidé à l’unanimité de signer l’accord national interprofessionnel du 19 juin 2013
« vers une politique de qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle ».
La CFE-CGC se réjouit de voir la Qualité de vie au travail (QVT) s’inscrire enfin dans le dialogue social.
Les
personnels d’encadrement, la maitrise et les techniciens sont de plus
en plus sous pression avec des objectifs irréalisables
tant pour eux que pour leurs équipes. Cet accord permettra, après un
diagnostic préalable basé sur des indicateurs de QVT et de santé au
travail, de négocier l’organisation du travail dans les branches et dans
les entreprises et la conciliation nécessaire entre
vie professionnelle et vie personnelle.
Cet accord donne également la possibilité de créer des espaces de discussion sur la qualité et la charge de travail pour
l’ensemble des salariés, l’encadrement de proximité et intermédiaire.
Avec
cet accord, les directions vont devoir s’impliquer dans l’amélioration
de la qualité de vie au travail et préciser
le rôle du management et les moyens donnés aux managers. Il permet
également d’avoir des négociations dans les branches et les entreprises
sur un droit à la déconnexion en matière de technologies de
l’information et de communication.
Enfin la CFE-CGC croit à la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) dont la qualité de vie au travail est un des
éléments constitutifs. Cet accord est une chance de réhumaniser le travail !
En ces temps de crise, la qualité de vie au travail est un facteur de santé économique des entreprises et de bien-être
des salariés.
•••
Financement de la retraite
La cotisation sociale sur la consommation
Il est urgent de rétablir l’équilibre financier d’ici 2020 pour éviter d’atteindre un déficit de 20, 6 milliards d’euros.
La
CFE-CGC propose la création d’une cotisation sociale sur la
consommation. Son rendement donne la possibilité à tous
les salariés de bénéficier du système de retraite par répartition de
manière juste et partagée. Elle permet de réduire le déficit en opérant
un transfert d’une part des cotisations salariales et patronales vers
une cotisation sociale sur la consommation. Il
s’agirait d’augmenter de deux points les deux taux de TVA (normale et
intermédiaire) pour un gain de 15,5 milliards d’euros par an. Le produit
de cette hausse devra être fléché vers le financement de notre système
de retraite, une affectation que ne permet
pas la TVA classique...
La
cotisation sociale sur la consommation aurait l’avantage d’améliorer
aussi la compétitivité de nos entreprises en
baissant le coût du travail et en impactant les produits importés, tout
en augmentant le salaire net des salariés. Pour la CFE-CGC, il s’agit
d’une logique gagnant-gagnant entre les salariés et les entreprises au
service du collectif.
Cette
solution de financement durable permettrait non seulement d’écarter la
désindexation mais aussi les propositions
du rapport Moreau qui font supporter à la classe moyenne la totalité de
l’effort avec un risque certain d’appauvrissement, notamment pour les
retraités.
La CFE-CGC préconise, en parallèle, un principe de retraite à la carte combinant l’âge et de la durée de cotisation afin
de permettre à chacun de partir à un âge décent.
Il est de plus fondamental de redonner des perspectives aux jeunes : la CFE-CGC exige que la réforme
prenne en compte les années d’études post-bac dans le calcul de la retraite.
La CFE-CGC est très attachée au système de retraite par répartition qui doit bénéficier à tous. Elle
refuse d’opposer les catégories et les régimes pour pérenniser le système.
lundi 1 juillet 2013
Vers la fin des intermittents-cachetiers ad vitam aeternam à Radio France ?
Une mission parlementaire recommande de lutter contre le recours abusif à l'intermittence... ci-dessous, l'article paru dans le mensuel édité par le Ministère de la Culture et de la Communication, en juin 2013:
mardi 4 juin 2013
Quotient familial: les classes moyennes paient l’addition !
Quotient familial
Les classes moyennes paient
l’addition !
Le
couperet est tombé : l’arbitrage du président
de la République en matière de politique familiale remet en cause son
engagement. Celui d’en finir avec les augmentations d’impôt en 2014.
Une fois de plus,
et contrairement aux promesses, les classes moyennes font les frais d’un revirement chiffré à un milliard
d’euros :
· Nouvelle
baisse du plafond du quotient familial. Ce
quotient a été créé non seulement pour encourager la natalité mais
aussi pour assurer l’équité et la neutralité de l’impôt au regard de la
situation familiale
du ménage. La nouvelle baisse du plafond à 1 500 euros par « demi-part
d’enfant à charge » pénalise 1,3 million de ménages !
· Suppression
de la réduction d’impôts pour frais de scolarité dans le secondaire.
·
Réduction de 50 % des aides à la naissance (allocation de base de la PAJE) pour les
ménages dont les ressources dépassent un certain plafond (3 250 euros pour un couple mono actif ; 4 000 euros pour un couple biactif ou personne isolée).
La
CFE-CGC souscrit au principe de solidarité, l’un
des piliers de la politique familiale, à la condition que cette
solidarité soit équitable. À cet égard, le quotient familial vise à
garantir un niveau de vie
équivalent, à revenu équivalent,
à deux familles avec ou sans enfants. Or, les mesures prises par le
gouvernement sont en totale contradiction avec ce postulat.
Pire, elles portent atteinte à l’ambition d’une politique familiale qui
prône la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Elles
s’inscrivent à contre-courant du dynamisme démographique envié par nos
voisins européens.
Ces mesures ciblent, une fois de plus, ceux qui participent le plus
à la solidarité nationale. Elles auront des effets désastreux sur l’emploi car elles induisent le
risque
d’un retour au foyer de l’un des deux parents, d’une diminution des
emplois dans les métiers de service à la personne, d’une baisse de la
consommation.
Le service communication CFE-CGC
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