mercredi 10 juillet 2013

Qualité de vie au travail, financement de la retraite... la CGC en première ligne !

 
Qualité de vie au travail
Une chance de réhumaniser l’entreprise
 
Le Comité directeur de la CFE-CGC a décidé à l’unanimité de signer l’accord national interprofessionnel du 19 juin 2013 « vers une politique de qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle ».
 
La CFE-CGC se réjouit de voir la Qualité de vie au travail (QVT) s’inscrire enfin dans le dialogue social.
 
Les personnels d’encadrement, la maitrise et les techniciens sont de plus en plus sous pression avec des objectifs irréalisables tant pour eux que pour leurs équipes. Cet accord permettra, après un diagnostic préalable basé sur des indicateurs de QVT et de santé au travail, de négocier l’organisation du travail dans les branches et dans les entreprises et la conciliation nécessaire entre vie professionnelle et vie personnelle.
 
Cet accord donne également la possibilité de créer des espaces de discussion sur la qualité et la charge de travail pour l’ensemble des salariés, l’encadrement de proximité et intermédiaire.
 
Avec cet accord, les directions vont devoir s’impliquer dans l’amélioration de la qualité de vie au travail et préciser le rôle du management et les moyens donnés aux managers. Il permet également d’avoir des négociations dans les branches et les entreprises sur un droit à la déconnexion en matière de technologies de l’information et de communication.
 
Enfin la CFE-CGC croit à la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) dont la qualité de vie au travail est un des éléments constitutifs. Cet accord est une chance de réhumaniser le travail !
 
En ces temps de crise, la qualité de vie au travail est un facteur de santé économique des entreprises et de bien-être des salariés.
 
 
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Financement de la retraite
La cotisation sociale sur la consommation
 
Il est urgent de rétablir l’équilibre financier d’ici 2020 pour éviter d’atteindre un déficit de 20, 6 milliards d’euros.
 
La CFE-CGC propose la création d’une cotisation sociale sur la consommation. Son rendement donne la possibilité à tous les salariés de bénéficier du système de retraite par répartition de manière juste et partagée. Elle permet de réduire le déficit en opérant un transfert d’une part des cotisations salariales et patronales vers une cotisation sociale sur la consommation. Il s’agirait d’augmenter de deux points les deux taux de TVA (normale et intermédiaire) pour un gain de 15,5 milliards d’euros par an. Le produit de cette hausse devra être fléché vers le financement de notre système de retraite, une affectation que ne permet pas la TVA classique...
 
La cotisation sociale sur la consommation aurait l’avantage d’améliorer aussi la compétitivité de nos entreprises en baissant le coût du travail et en impactant les produits importés, tout en augmentant le salaire net des salariés. Pour la CFE-CGC, il s’agit d’une logique gagnant-gagnant entre les salariés et les entreprises au service du collectif.
 
Cette solution de financement durable permettrait non seulement d’écarter la désindexation mais aussi les propositions du rapport Moreau qui font supporter à la classe moyenne la totalité de l’effort avec un risque certain d’appauvrissement, notamment pour les retraités.
 
La CFE-CGC préconise, en parallèle, un principe de retraite à la carte combinant l’âge et de la durée de cotisation afin de permettre à chacun de partir à un âge décent.
 
Il est de plus fondamental de redonner des perspectives aux jeunes : la CFE-CGC exige que la réforme prenne en compte les années d’études post-bac dans le calcul de la retraite.
 
La CFE-CGC est très attachée au système de retraite par répartition qui doit bénéficier à tous. Elle refuse d’opposer les catégories et les régimes pour pérenniser le système.

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