Qualité de vie au travail
Une chance de réhumaniser l’entreprise
Le Comité directeur de la CFE-CGC a décidé à l’unanimité de signer l’accord national interprofessionnel du 19 juin 2013
« vers une politique de qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle ».
La CFE-CGC se réjouit de voir la Qualité de vie au travail (QVT) s’inscrire enfin dans le dialogue social.
Les
personnels d’encadrement, la maitrise et les techniciens sont de plus
en plus sous pression avec des objectifs irréalisables
tant pour eux que pour leurs équipes. Cet accord permettra, après un
diagnostic préalable basé sur des indicateurs de QVT et de santé au
travail, de négocier l’organisation du travail dans les branches et dans
les entreprises et la conciliation nécessaire entre
vie professionnelle et vie personnelle.
Cet accord donne également la possibilité de créer des espaces de discussion sur la qualité et la charge de travail pour
l’ensemble des salariés, l’encadrement de proximité et intermédiaire.
Avec
cet accord, les directions vont devoir s’impliquer dans l’amélioration
de la qualité de vie au travail et préciser
le rôle du management et les moyens donnés aux managers. Il permet
également d’avoir des négociations dans les branches et les entreprises
sur un droit à la déconnexion en matière de technologies de
l’information et de communication.
Enfin la CFE-CGC croit à la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) dont la qualité de vie au travail est un des
éléments constitutifs. Cet accord est une chance de réhumaniser le travail !
En ces temps de crise, la qualité de vie au travail est un facteur de santé économique des entreprises et de bien-être
des salariés.
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Financement de la retraite
La cotisation sociale sur la consommation
Il est urgent de rétablir l’équilibre financier d’ici 2020 pour éviter d’atteindre un déficit de 20, 6 milliards d’euros.
La
CFE-CGC propose la création d’une cotisation sociale sur la
consommation. Son rendement donne la possibilité à tous
les salariés de bénéficier du système de retraite par répartition de
manière juste et partagée. Elle permet de réduire le déficit en opérant
un transfert d’une part des cotisations salariales et patronales vers
une cotisation sociale sur la consommation. Il
s’agirait d’augmenter de deux points les deux taux de TVA (normale et
intermédiaire) pour un gain de 15,5 milliards d’euros par an. Le produit
de cette hausse devra être fléché vers le financement de notre système
de retraite, une affectation que ne permet
pas la TVA classique...
La
cotisation sociale sur la consommation aurait l’avantage d’améliorer
aussi la compétitivité de nos entreprises en
baissant le coût du travail et en impactant les produits importés, tout
en augmentant le salaire net des salariés. Pour la CFE-CGC, il s’agit
d’une logique gagnant-gagnant entre les salariés et les entreprises au
service du collectif.
Cette
solution de financement durable permettrait non seulement d’écarter la
désindexation mais aussi les propositions
du rapport Moreau qui font supporter à la classe moyenne la totalité de
l’effort avec un risque certain d’appauvrissement, notamment pour les
retraités.
La CFE-CGC préconise, en parallèle, un principe de retraite à la carte combinant l’âge et de la durée de cotisation afin
de permettre à chacun de partir à un âge décent.
Il est de plus fondamental de redonner des perspectives aux jeunes : la CFE-CGC exige que la réforme
prenne en compte les années d’études post-bac dans le calcul de la retraite.
La CFE-CGC est très attachée au système de retraite par répartition qui doit bénéficier à tous. Elle
refuse d’opposer les catégories et les régimes pour pérenniser le système.
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