vendredi 8 octobre 2010

Le Conseil Constitutionnel donne raison à la CFE-CGC, suite à l'attaque de FO !

Conseil constitutionnel: La CFE-CGC confortée !

Le syndicat FO de la société Robert Bosch France, pour contester les modalités d’élections professionnelles applicables du fait de la loi du 20 août 2008, a fait saisir en juillet 2010 le Conseil constitutionnel. FO arguait une rupture d’égalité de traitement entre le syndicat catégoriel de l’entreprise, la CFE-CGC, et les organisations inter-catégorielles.

Dans sa décision rendue le 7 octobre 2010, le Conseil constitutionnel a validé les dispositions de la loi du 20 août 2008 propres à la représentativité des organisations syndicales catégorielles affiliées à une confédération syndicale catégorielle. Il précise : « En prévoyant que, pour les organisations syndicales catégorielles, le seuil de 10 % est calculé dans les seuls collèges dans lesquels elles ont vocation à présenter des candidats, le législateur a institué une différence de traitement en lien direct avec l’objet de la loi. Il n’a pas méconnu le principe d’égalité ».

Dans un communiqué, Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, a pris « acte » de cette décision qui « conforte 66 ans de représentation et de défense des salariés de l’encadrement » ; « cela permet à la CFE-CGC de poursuivre la construction de son avenir en toute indépendance et avec sérénité ».

Reste que la loi du 20 août est une « marche très haute » à franchir, a-t-il déclaré à la presse, le 8 octobre. Jusqu’à l’étape de 2013, il faudra démontrer la représentativité de l’organisation dans tous les champs d’actions, qu’il soient privés, y compris dans les TPE, ou publics. Il s’agit de « faire face à ces défis et de travailler à renforcer l’implantation de la CFE-CGC en agissant sur le terrain ».

Ne pas être pris au dépourvu

« Nul ne peut prévoir l’avenir », rappelle Bernard Van Craeynest. La loi d’août 2008 est en phase de rodage, elle comporte « des imperfections et des manques, notamment quant aux périmètres des secteurs auxquelles elle s’applique ». Elle cumule les difficultés dans la comptabilisation des voix et, déjà, 180 000 PV d’élections font l’objet, pour une part importante, d’anomalies critiques. Face à ces incertitudes, la CFE-CGC ne prendra pas le risque de se « retrouver dans une impasse » et veut « rester maître de son destin ». Conformément aux engagements du congrès national de février 2010, la Confédération réfléchit à la constitution d’une nouvelle organisation « réceptacle » des aspirations des salariés pour, le cas échéant, ne pas être pris au dépourvu après la stabilisation de la loi. Bernard Van Craeynest précise : « Notre volonté est de valoriser notre expérience de représentation de l’encadrement. Nous voulons conserver notre capacité d’agir sur le plan national, nous ne voulons pas être cantonnés dans un champ d’actions restreint ! ». Cette démarche peut « troubler » certains de nos militants : « cela vaut mieux que de se reposer sur une situation passée, alors que les règles du jeu ont complètement changé ! Nous voulons jouer un match complet, sur tout le terrain, et ne pas nous limiter à la surface de réparation ! ».

Hélas ! les concepteurs de la loi de 2008, en délimitant quatre champs de représentativité (construction, commerce, services, industrie) ont considéré que « l’intendance suivrait », sans se soucier des modes opératoires. Compte tenu de la multiplication des contentieux électoraux qui vont suivre, Bernard Van Craeynest estime « peu probable » que 2013 soit une date couperet : « on voit mal un gouvernement, quel qu’il soit, avec des règles si peu précises, éliminer telle ou telle organisation syndicale alors que les critères de sélection, mal fixés au départ, ont évolué en cours de route… ».

Retraite ; la CFE-CGC ne signe pas le communiqué intersyndical du 8 octobre 2010

La CFE-CGC ne signe pas le communiqué de l'intersyndicale réunie ce 8 octobre 2010 : son objectif est de réussir la mobilisation et les manifestations du 12 octobre.
Elle fera connaître, le 13 octobre, les suites qu'elle entend donner à la mobilisation.
D'ores et déjà, la CFE-CGC refuse toute grève reconductible ou généralisée qui pourrait affaiblir nos entreprises dans un contexte de crise économique persistant et avoir des conséquences en matière d'emplois et de délocalisations...
Merci
Le service communication CFE-CGC

mercredi 15 septembre 2010

L'avenir des retraites concerne tous les syndicats, ou presque !

Alors que la journée d'action nationale du 7 septembre 2010 a rassemblé l'ensemble des syndicats, CFE-CGC comprise (en tête de cortège à Paris...), à Radio France nos collègues nous ont oubliés, pour ne pas dire "boycottés" !
Ci dessous, la lettre ouverte signée par tous les syndicats nationaux, à l'exception de Force Ouvrière.


Ci-dessous, à présent, l'appel lancé par "toutes" les organisations syndicales de Radio France, à l'exception de la CGC, non conviée-sollicitée-contactée-invitée...


Puisque certains syndicats considèrent la CGC Radio France persona non grata, nous saurons nous en souvenir, le moment venu.
Nous rappelons humblement à certain(e)s de nos collègues que, qu'ils(elles) le veuillent ou non, la CGC sera conviée au moment de la négociation du prochain protocole d'accord préélectoral.
Notre solidarité de 2009, concernant les multiples CE à Radio France, ne sera certainement plus à l'ordre du jour en 2012.
Cette fois, les "ambassadeurs/drices" envoyé(e)s pour nous implorer de maintenir les CE en régions, trouveront porte close !
Certain(e)s se rappelleront alors que la CGC Radio France existe toujours... mais trop tard !

vendredi 3 septembre 2010

Les "humoristes" sur France Inter: les absents ont toujours tort !

Ainsi, c'est la rentrée... école, travail, impôts, factures, médias... donc, radio...donc de France Inter !

Nous attendions avec une impatience fébrile, il faut bien le reconnaître, la première intervention de Monsieur Gérald Dahan, imitateur Ô combien célèbre de "Monsieur Jacques Chirac qui demande par téléphone à Zinédine Zidane de dire à ses copains de l'équipe de France de mettre leur main sur le coeur pendant la Marseillaise"...tiens, ça fait tout drôle d'écrire ces lignes aujourd'hui, vendredi 3 septembre 2010, puisque ce soir, la "nouvelle" équipe de France fait aussi sa rentrée officielle... et on nous annonce qu'elle va chanter la Marseillaise !! La main sur le coeur ??
Pour en revenir à Gérald Dahan... ah si, il fait aussi très bien Fabrice Luchini: "c'est énorme" ! Eh bien pour sa toute première chronique hier, respect: son imitation -il faut bien l'avouer exceptionnelle- de "l'homme invisible" nous a bluffés... vivement son imitation de "l'homme canon", de "l'homme qui a vu l'homme qui..." ou encore du Mime Marceau, radiophoniquement impayable !!

Quant à Monsieur Raphaël Mezrahi, autre imitateur célèbre... ah non ? il n'est pas imitateur ? Pourtant ce sont bien ses imitations de Pierre Desproges qui l'ont rendu célèbre !? Eh bien quant à Monsieur Mezrahi donc, nous nous demandons encore pourquoi Monsieur Philippe Val est allé le chercher.

Mais bon, peut-être n'avons nous rien entre les oreilles ?

Attendons, patientons, laissons du temps au temps...une émission, une chronique, une voix ne s'installent pas du jour au lendemain...sauf en cas de talent bien sûr, mais malheureusement le mercato est bel et bien fini !!


samedi 24 juillet 2010

COM 2010-2014: Le CSA émet des réserves quant au "repositionnement" musical de FIP !

Le parlement vient d'approuver le COM 2010-2014 de Radio France.

Dans ce "Contrat d'Objectif et de Moyens", la direction de Radio France souhaite "repositionner" la programmation musicale de FIP sur le Jazz et la Musique Classique.

Le CSA "s'interroge sur la pertinence de ce recentrage, en opposition avec l'éclectisme et la diversité des genres musicaux exposés jusqu'à présent sur l'antenne" (voir dépêche AFP)

Nous rejoignons le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel dans cette analyse !

Nous, auditeurs de FIP depuis le premier jour, station grâce à laquelle nous avons découvert des artistes et des styles musicaux venus des 5 continents... sommes étonnés de constater que la direction de Radio France espère booster l'audience en jouant la seule carte Jazz/Classique !?

Oserons-nous rappeler à nos décideurs qu'il existe déjà des concurrents solides, en matière de Jazz et de Classique:
- TSF Jazz progresse et fait jeu égal, en matière d'audience sur Paris, avec FIP (chiffres ici)
- France Musique est à un demi point derrière Radio Classique (cliquez pour consulter le dernier sondage Médiamétrie)

Selon le Ministère de la Culture, les ventes de disques de musique Classique représentent entre 4 et 5% du marché, pour 2,5 à 3% pour le Jazz.
Si on additionne les fourchettes hautes de ces deux "segments" (puisqu'on parle d'audience et de chiffres, soyons concrets...), on peut dire que le Jazz et le Classique représentent à eux deux 8 % maximum de la musique écoutée en France. On peut parler de "niche" !

Par conséquent, il nous semble pour le moins "suicidaire" de consacrer une station de Radio France à ces seuls styles de musique.

Si on voulait vraiment innover, être "précurseur"... on pourrait tout aussi bien consacrer cette chaîne "marque" de Radio France à la musique "Live" (en public) exclusivement... tout type de live: jazz, variété francophone et internationale, world music ("autres musiques": Brésil, Afrique, Asie, Balkans, Antilles...), pop, rock, régional (Bretagne, Corse...), classique... et redonner ainsi à FIP ses lettres de noblesses originelles: éclectisme, originalité, rareté ("pépites" introuvables), innovation, qualité du son (les enregistrements live sont de nos jours excellents)... car après tout... "le live, c'est la vie" !

Alors, FIP 100% Live ? Chiche...



mercredi 30 juin 2010

Audio-visuel public: le jeu des chaises musicales !

Nos confrères du Nouvel Obs sortent les infos: Départs de François Desnoyers et de Patrice Papet, mais ne vont pas plus loin quant à leurs remplaçants ?

Nous, on parierait bien sur le retour de Didier Tourancheau à la DRH, pour notre plus grande satisfaction !