En fait, la souffrance au travail existe bel et bien à Radio France !
Et de manière récurrente car cette enquête sur l’ambiance au travail confirme une autre enquête faite par notre organisation il y a 7 ans !
Elle met en évidence des points douloureux qui noircissent le tableau :
52% des participants à l’enquête se disent en surcharge de travail, 61% estiment que l’ambiance au travail est mauvaise, 67% sont en situation de charge émotionnelle, 85% ne se sentent pas reconnus pour leurs idées, 66% ont des collègues dont le l’investissement professionnel est traité avec mépris, 63% se font critiquer en public, alors que 67% demandent d’être mieux informés de la stratégie de leur service et 67% souhaitent une meilleure définition de leur mission.
Travailler à Radio France n’est donc pas aussi confortable que l’imagine le Président Cluzel puisque, et ce n’est pas étonnant, 77% des interrogés souffrent de troubles de santé en rapport avec leur travail. Ils sont 56% à avoir eu recours à un traitement médical et 51% à avoir été en arrêt maladie, toujours à cause de leur travail.
Malgré cela, la majorité des interrogés restent attachés à l’entreprise, signe qu’ils aiment leur métier et apprécient l’esprit Radio France. Et ils ont quelques idées pour booster leur moral : une majorité d’entre eux voudraient pouvoir recourir au télétravail, bénéficier d’espaces de détente et de possibilités de relaxation. Ils sont 73% à compter sur l’action syndicale pour améliorer leurs conditions de travail.
Mais là où le bât blesse, c’est le management. L’enquête révèle que les salarié-e-s aspirent à un renouveau des méthodes managériales. Les personnes interrogées plébiscitent un management basé sur la véritable reconnaissance des compétences, sur le respect des salariés, et sur la valorisation de la créativité, indispensable à la qualité d’une radio du service publique. 94% parmi eux souhaitent plus d’autonomie et de responsabilité, mais rétribuées à leur juste hauteur.
Un nouveau cap donc s’impose dans le domaine de la politique managériale afin de trouver une solution à un problème qui affecte 92% des interrogés issus de tous les métiers : la démotivation générale devant le manque de perspectives professionnelles stimulantes !
52% des participants à l’enquête se disent en surcharge de travail, 61% estiment que l’ambiance au travail est mauvaise, 67% sont en situation de charge émotionnelle, 85% ne se sentent pas reconnus pour leurs idées, 66% ont des collègues dont le l’investissement professionnel est traité avec mépris, 63% se font critiquer en public, alors que 67% demandent d’être mieux informés de la stratégie de leur service et 67% souhaitent une meilleure définition de leur mission.
Travailler à Radio France n’est donc pas aussi confortable que l’imagine le Président Cluzel puisque, et ce n’est pas étonnant, 77% des interrogés souffrent de troubles de santé en rapport avec leur travail. Ils sont 56% à avoir eu recours à un traitement médical et 51% à avoir été en arrêt maladie, toujours à cause de leur travail.
Malgré cela, la majorité des interrogés restent attachés à l’entreprise, signe qu’ils aiment leur métier et apprécient l’esprit Radio France. Et ils ont quelques idées pour booster leur moral : une majorité d’entre eux voudraient pouvoir recourir au télétravail, bénéficier d’espaces de détente et de possibilités de relaxation. Ils sont 73% à compter sur l’action syndicale pour améliorer leurs conditions de travail.
Mais là où le bât blesse, c’est le management. L’enquête révèle que les salarié-e-s aspirent à un renouveau des méthodes managériales. Les personnes interrogées plébiscitent un management basé sur la véritable reconnaissance des compétences, sur le respect des salariés, et sur la valorisation de la créativité, indispensable à la qualité d’une radio du service publique. 94% parmi eux souhaitent plus d’autonomie et de responsabilité, mais rétribuées à leur juste hauteur.
Un nouveau cap donc s’impose dans le domaine de la politique managériale afin de trouver une solution à un problème qui affecte 92% des interrogés issus de tous les métiers : la démotivation générale devant le manque de perspectives professionnelles stimulantes !
Le message est donc clair :
Il faut de vraies solutions au malaise des salarié-e-s !
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